L’État hébreu a informé les États-Unis qu’il s’apprêtait à lancer des « opérations limitées centrées sur l’infrastructure du Hezbollah ». Des « zones militaires fermées » ont été instaurées à la frontière. L’armée libanaise a en conséquence repositionné ses troupes dans le sud du pays.
Cinq ans après avoir connu la débâcle, l’extrême droite autrichienne a signé un succès historique aux législatives dimanche, mais sans garantie de pouvoir gouverner.
La mort de Hassan Nasrallah ne permettra pas de neutraliser le Hezbollah ni d’assurer la paix dans la région, prévient le chercheur franco-libanais. Pire : le raid israélien risque de plonger le Liban dans une crise humanitaire massive, sous le regard passif de la communauté internationale.
L’assassinat de Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, marque un tournant décisif pour le Liban. À Beyrouth, les partisans du leader, comme ses détracteurs, sont plongés dans l’anxiété : de quoi demain sera-t-il fait ?
Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a été tué vendredi soir dans des frappes israéliennes visant son quartier général à Beyrouth. L’armée israélienne a célébré l’élimination de « l’un des plus grands ennemis de tous les temps de l’État d’Israël ». Mais cette disparition d’un allié de l’Iran fait ressurgir les craintes d’un embrasement régional.
Chef de guerre incarnant la résistance à Israël dans le monde arabe, leader politique, Hassan Nasrallah avait transformé le Hezbollah en organisation non étatique la plus puissante au monde, tout en demeurant la principale force de frappe de l’Iran dans la région.
Longtemps rejeté par les électrices, le parti d’extrême droite FPÖ, favori des élections législatives du 29 septembre, est parvenu, en quelques années, à être presque aussi populaire chez les femmes que chez les hommes, sans véritablement se transformer.
Au terme d’un raid de bombardements massifs à Beyrouth, l’État hébreu a indiqué samedi matin avoir « éliminé » le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. La nouvelle a plongé la région dans l’inconnu et suscité l’indignation des puissances régionales. La France a dit son « extrême préoccupation ».
En dépit de l’affaiblissement du Hezbollah sous les coups de l’armée israélienne, Téhéran n’a toujours pas l’intention de lui venir en aide en attaquant directement l’État hébreu, préférant miser sur ses alliés regroupés au sein de l’« Axe de la résistance ».
Née comme un parti satirique, la formation tente de se construire un profil politique pour entrer au Parlement autrichien dimanche 29 septembre. Mais sa conversion à la politique « sérieuse » est difficile et peu convaincante.
Touchée par les difficultés de l’Allemagne, l’État d’Europe centrale doit faire face à une crise existentielle de son modèle productif et évolue entre récession et stagnation. Une situation qui profite à l’extrême droite, même si la situation économique n’est pas au cœur des débats.
Même si les nombreuses menaces nucléaires proférées depuis le début de la guerre ont perdu de leur pouvoir dissuasif, le chef d’État russe entend lancer un avertissement aux Occidentaux, en pleines négociations sur l’autorisation donnée ou non à Kyiv de frapper la Russie en profondeur.
Selon le média Politico, des soldats mozambicains chargés de protéger une concession de TotalEnergies auraient violé et tué entre 150 et 250 civils au sein du site en 2021. Des ONG appellent à l’ouverture d’une enquête.
La chercheuse Erminia Chiara Calabrese travaille depuis des années sur les combattants, membres et sympathisants du Hezbollah. Elle analyse ici l’effet, sur le parti et sur le Liban, des attaques israéliennes.
Alors que Paris et Washington pressent pour un « cessez-le-feu immédiat » de 21 jours, le premier ministre israélien réplique en demandant à l’armée « de poursuivre les combats avec toute la force nécessaire ».
Si la multinationale du ciment est un jour jugée pour avoir financé l’État islamique en Syrie, ce sera grâce à elles : les juristes à l’origine de cette plainte historique, invitées de « À l’air libre » avec Justine Augier, qui publie « Personne morale », un livre sur l’affaire.