Le procès de quatre policiers d’un commissariat parisien, accusés de violences contre de jeunes Français d’origine étrangère, a valeur d’exemplarité. Vices de forme et formes d’un vice national : la traque de l’Autre sous couvert d’ordre…
Le cinéaste Gilles Perret a suivi le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon lors des derniers mois de la campagne présidentielle de 2017. Résultat : un portrait dont l’empathie assumée n’empêche pas que se glissent quelques interrogations.
Ce ne serait pas un couac ! Il n’a pas fallu trois jours pour que l’affaire Wauquiez change de registre. Des experts en communication estiment que son dérapage était peut-être une fine manœuvre, façon Donald Trump. Wauquiez a pourtant dérapé, et choqué jusqu’à son camp.
Jacob Rees-Mogg en possible premier ministre de Sa Majesté pour remplacer Theresa May ? Aperçu d’un dévot devenu héros pour des suppôts survoltés, par la grâce d'un fascinant facho-libéralisme patricien.
Reynolds Woodcock est un grand couturier anglais. Parfait, trop parfait. Comment parler de la perfection lorsqu’on l’a autant en adoration qu’en horreur ? Paul Thomas Anderson livre un essai de réponse avec Phantom Thread, huitième film secrètement torturé. Le dernier de Daniel Day-Lewis.
La diffusion sur Canal + de la seconde saison de « Baron Noir » s’achève lundi soir. Toujours passionnante, la série d’Éric Benzekri et de Jean-Baptiste Delafon, où François Morel interprète cette fois un double de Jean-Luc Mélenchon aux côtés de Kad Merad, peine à trouver le bon rapport entre fiction, politique et politique-fiction.
Voici un préjugé tenace. Les gens de gauche seraient persuadés d’incarner le bien, la morale, la vertu. Eux qui combattaient jadis l’ordre moral défendraient désormais âprement des valeurs morales, quand tout le reste de la société aimerait que l’on s’empare concrètement des problèmes. Ce procès est-il juste ?
À un mois du vote des militants socialistes pour désigner leur premier secrétaire, les candidats et les ex-éléphants redoublent d’inquiétude : et si cette élection n’intéressait personne ? Ils rêvent d’alliances diverses pour sauver le PS, mais butent sur un double cauchemar : Mélenchon les dévore et Macron les digère.
Profitant du carnaval, le président se déguise en grenouille et adresse un discours passionné aux habitants de la ZAD : les zadistes sont courageux, les zadistes sont formidables, les zadistes sont sensibles, les zadistes sont uniques !