Sortie en salle de L’Île aux chiens : le nouveau film réalisé par Wes Anderson est aussi étourdissant dans son usage de l’animation en stop-motion que sa fable – une histoire de déportation canine sur une île poubelle de l’archipel japonais – semble politiquement courte.
Dans son troisième roman, la brillante Italienne Silvia Avallone, 34 ans ces jours-ci et mère depuis peu, se penche sur l’énigme des énigmes : pourquoi veut-on des enfants ? Incandescence et fureur sont au rendez-vous, même si la construction n’évite pas certaines facilités.
Dans ce nouveau mix orchestré par un avatar en marche : les retrouvailles émouvantes entre CRS et étudiants, une scandaleuse grève des cheminots, des zadistes en dehors de la République et la vigilance renforcée contre les réfugiés. L'État de droit du plus fort est toujours le meilleur !
En pleine crise sociale, Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé ce week-end devant l’assemblée représentative de La France insoumise, puis face au Grand Jury d’Europe 1. Très incisif contre Emmanuel Macron, l’homme acclamé à l’Assemblée après l’assassinat du gendarme Beltrame en appelle à l’union de « toutes les forces », tout en s’appliquant à s'en différencier.
Le Cours de Pise d’Emmanuel Hocquard est l’ouvrage d’un poète du siècle, immensément libre, jamais conclusif, doué d’une oreille et d’un regard sûrs et rieurs.
Trois policiers en poste dans le XIIe arrondissement de Paris ont été condamnés ce mercredi par le tribunal correctionnel à cinq mois de prison avec sursis pour des violences sur deux adolescents. Un quatrième policier a été relaxé.
Le « bon gouvernement » est-il encore possible ? Nul homme n'est une île, en salle ce mercredi 4 avril, documente des initiatives locales en Sicile, en Suisse et en Autriche. D'agrumes en artisanat du bois, Dominique Marchais construit un archipel cinématographique et politique.
On dit qu’il manque au PS une figure forte tandis qu’au FN, celle de Marine Le Pen ne fait plus consensus. Mais faut-il vraiment qu’il y ait un chef, un leader ? Comment les partis de gauche soldent-ils cette question alors que la Ve République encourage dans ses institutions la personnalisation et la concentration du pouvoir ?
La semaine qui s’ouvre est névralgique pour l’avenir du quinquennat. SNCF, Air France, Carrefour, universités… les blocages se multiplient. Pour le pouvoir, ils s’expliquent par une peur irraisonnée du « monde nouveau ». Dans les faits, c’est plutôt l’usure d’un vieux discours d’austérité qui menace le président.