Mediapart consacre une série exceptionnelle au centre de rétention de Marseille, où la France place des étrangers qu’elle veut expulser. Au cœur de notre deuxième épisode : la torture de l’incertitude. Du temps qu’on ne maîtrise plus.
L’affaire dite des financements libyens est sans doute la plus embarrassante pour Nicolas Sarkozy. Elle mérite un traitement tout particulier, à la mesure de la gravité de ce qui est reproché à l’ancien président français.
Retour sur une polémique qui a fait grand bruit en janvier : Mila, lycéenne de 16 ans, est devenue l’égérie de la « fachosphère », laquelle a sommé la gauche de réagir à une affaire de harcèlement en ligne qui a fini par prendre une dimension nationale.
La parution de deux nouvelles traductions intégrales des Journaux de Kafka nous permet de découvrir un stratège en guerre contre « les relations fantomatiques entre les hommes ». À l’ère de la postvérité et du brouillage généralisé de la frontière entre la réalité et la fiction, Kafka redonne à la littérature sa raison d’être, « créer la possibilité d’une parole vraie d’être à être… »
Comment vit-on en centre de rétention, où la France place les étrangers qu’elle veut expulser ? Mediapart entreprend une série exceptionnelle sur celui de Marseille : conditions de vie, violence, rôle des juges, des policiers ou des médecins… Dans ce premier article, Jalil, jeune Afghan, découvre soudain l’enfermement.
Les Palestiniens voulaient faire voter par le Conseil de sécurité une résolution condamnant le « plan de paix » inacceptable que veut leur imposer Trump. Ils ont dû y renoncer face à l’offensive diplomatique déclenchée par Washington.
Ces dernier mois, la campagne des élections n’a été qu’une timide toile de fond. Les 15 et 22 mars, chacun ira voter mollement pour quelques pistes cyclables de plus ou de moins, en attendant la prochaine échéance sérieuse.
Depuis des décennies, le taux de chômage semble être devenu l’indicateur le plus important dans le débat public. Pourquoi privilégier ce chiffre-là au détriment des autres ?
Dans la foulée du mouvement des « gilets jaunes » et du « grand débat », Emmanuel Macron a consenti à créer une assemblée citoyenne tirée au sort. Celle-ci n’est pour l’instant dotée d’aucun cadre juridique précis, ce qui laisse au pouvoir une marge de manœuvre considérable. À moins que…
Les puissants n’ont pas de mots assez durs pour qualifier la méchanceté des réseaux sociaux : on ne peut plus rien dire, on ne peut plus rire de tout parce que les gens s’offusquent à tout bout de champ mais paradoxalement, ils ricanent aussi d’un rien. Le problème, ce n’est donc pas le rire mais bien davantage ses cibles.