Deux livres montrent de la manière la plus concrète, de la transmission de l’héritage à la conception des toilettes, comment l’organisation de nos sociétés opprime les femmes, jusque dans les entrelacs sociaux les plus insoupçonnés.
Du pionnier Arthur Friedenreich, premier footballeur noir admis en sélection nationale, aux soulèvements des supporters ultras contre la Coupe de monde en 2014 ou plus récemment contre Jair Bolsonaro, l’histoire du futebol est intimement liée à la volonté d’émancipation et de reconnaissance des descendants d’esclaves.
Sous prétexte de donner parole et visibilité à la société civile ou prétendue telle, les présidents de la Ve République, à partir de Giscard et surtout de Mitterrand, ont abaissé l’esprit public. Enfin Macron vint, avec ce remaniement de ruminants.
En pleine pandémie, malgré le plexiglas des consignes, nous avons constitué des salons littéraires souterrains, creusé des galeries pour communiquer par messages privés, réinventé un samizdat d’échanges littéraires et de conseils. Exemples, de James Joyce à Thomas Mann, en passant par Franz Kafka.
Après un simulacre de justice en Arabie saoudite, qui a abouti à la condamnation de quelques exécutants, un tribunal stambouliote a lancé vendredi un procès in absentia contre 20 ressortissants saoudiens qui pourrait désigner les commanditaires du meurtre.
Le livre de John Bolton publié à grand bruit le 23 juin, The Room Where It Happened, est une bombe à exploser dans les coins. L’auteur voulait dézinguer Trump au nom de l’Amérique : il discrédite l’Amérique sous prétexte de Trump.
Climat, sexisme, violences policières… pour le dernier épisode de la saison, Ouvrez les guillemets reçoit ses spectatrices et ses spectateurs pour revenir en mots et en images sur une saison agitée de luttes aussi nombreuses que variées.
À moins d’une semaine de la date annoncée par Israël pour l’annexion de la vallée du Jourdain, le gouvernement israélien, l’administration Trump et les organisations de colons ne sont toujours pas d’accord sur les modalités. Pour les Palestiniens, cela serait le point de non-retour.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mercredi Thierry Gaubert à trois ans de prison ferme pour « fraude fiscale » et « blanchiment aggravé », neuf jours après une condamnation dans l’affaire Karachi. Durant son procès, ce proche de l’ex-chef de l’État avait fait mine de ne se souvenir de rien.
Les groupuscules d’extrême droite n’ont pas désarmé et leur violence continue d’être un défi pour la gauche. Pire, ils essaient aujourd’hui, avec cette vitrine qu’est Génération identitaire, de s’acheter une crédibilité médiatique pour peser sur le débat public.