La réalisatrice iranienne Sepideh Farsi se trouvait en Grèce au moment de l’incendie du camp de Moria sur l’île de Lesbos. Connaissant les lieux pour y avoir tourné un long-métrage de fiction (Demain, je traverse), elle est retournée sur place. Voici son témoignage.
Alors que les manifestations contre les mesures sanitaires rassemblent des foules importantes en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux États-Unis, les « antimasques » peinent à mobiliser en France. Pour combien de temps encore ?
Et si nous étions, au milieu de cette dépression planétaire, en train de traverser la plus grande révolution de l’histoire ? C’est ce que le philosophe va explorer dans cette chronique. Premier épisode : nous sommes les corps par lesquels la mutation arrive et s’installe. La question n’est plus de savoir qui nous sommes, mais ce que nous allons devenir.
Une demi-douzaine de policiers ayant croisé les frères Kouachi en bas de Charlie Hebdo ont témoigné, avec émotion, des traumatismes qu’ils conservent cinq ans après, et évoqué le souvenir d’Ahmed Merabet, leur collègue abattu par les terroristes.
Chaque fait divers est l’occasion pour les politiques français d’aller toujours plus loin dans l’outrance. En attendant la « rentrée sociale », retour sur une séquence largement lancée et entretenue par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, que rien ne semble être en mesure de juguler.
La pandémie a bouleversé la campagne électorale américaine. Mais elle a surtout fait apparaître, sous le masque du pouvoir grotesque de Trump, les troupes violentes de l’Alt-right et les milices suprémacistes qui font peser une menace sur le scrutin.
Au procès des attentats de janvier 2015, ont commencé à témoigner les plus proches relations des victimes. Pour relater l’effroi ressenti, pour défendre et illustrer l’art et l’amour de la liberté des morts. Et parfois pour pointer les vivants.
Au procès des attentats de janvier 2015, les membres de Charlie Hebdo ont fait revivre leur rédaction avant qu’elle ne soit décimée par des terroristes. Selon leur tempérament et la nature de leurs blessures, ils ont livré des témoignages pudiques, cliniques ou à fleur de peau. Toujours bouleversants.
Au procès des attentats de janvier 2015, le collègue et la veuve de Frédéric Boisseau ont évoqué celui qui fut la première victime des frères Kouachi. À travers l’histoire de cet agent de maintenance, ils ont rappelé le devoir de mémoire envers les victimes anonymes du terrorisme.
Fille est un roman de la maturité, maîtrisé, bouleversant d’un point de vue intime et politique. Camille Laurens y intente le procès du patriarcat, libère les femmes de leurs jougs et bâtit un Tombeau de la langue française enfin récurée, rédimée.Première chronique consacrée aux nouveaux romans à paraitre en cet automne 2020