Malgré des taux d'intérêt au plus bas, la baisse de l'euro et des prix du pétrole, la croissance ne devrait pas, selon l'Insee, dépasser +1,2 % en 2015. Du même coup, le taux de chômage ne devrait pas baisser. La déréglementation du marché du travail, accélérée par la loi Macron, risque de renforcer la précarité.
Les ministres des finances de la zone euro étaient à nouveau réunis jeudi, pour la huitième fois depuis la prise de fonctions du gouvernement Tsipras. Tandis qu'un accord peine toujours à se dessiner, à Athènes, la commission d'audit de la dette a rendu son premier rapport. Accablant.
François Hollande vient d'annoncer que la réforme du prélèvement des impôts à la source « sera engagée dès 2016 pour être pleinement appliquée en 2018 ». Il s'agit d'un tour de bonneteau. Le chef de l'État réactualise une promesse de sa campagne présidentielle mais dans un but opposé : ruiner le consentement à l'impôt et creuser davantage les inégalités.
Comme prévu, les adversaires du juge d’instruction ressortent du bois après les relaxes d’Éric Woerth et de DSK, avec des arrière-pensées critiquables et qui virent à l’obsession, tant ce magistrat indépendant gêne certains intérêts et menace quelques positions acquises.
La grande coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates gagne à tous les coups. Et quand l'issue d'un vote est incertaine, comme c'est le cas sur le traité de libre-échange avec les États-Unis, il suffit au président du Parlement… de reporter le vote in extremis. Consternant.
Si Manuel Valls aime l’entreprise, il aime encore plus le patronat. Avec ses mesures pour l’emploi, le premier ministre s’attache à répondre point par point aux demandes des employeurs, quitte à détricoter un peu plus le code du travail.
Orange est associé à la compagnie israélienne de télécommunications Partner, qui opère dans les Territoires palestiniens occupés. Se disant « prêt à abandonner » ces liens, le PDG du groupe français a dû faire marche arrière sous les pressions du gouvernement israélien et de Laurent Fabius, qui oublie les engagements constants de la France.
Où le Portugal de Miguel Relvas, ministre démissionné pour fraude universitaire, donne une leçon de démocratie à la "République exemplaire" de François Hollande et Jean-Christophe Cambadélis, "docteur des universités" à la mode de Bretagne. Parti pris.
La grande réflexion sur l'islam initiée par Nicolas Sarkozy s'est finalement transformée en réunion à huis clos, boudée par la plupart des ténors du parti. Déconnecté de la réalité, le patron de l'opposition en est réduit à jouer les maîtres d'œuvre d'un rassemblement Potemkine, qui ne convainc personne au-delà du noyau dur militant.