Selon l’Insee, la croissance a été nulle au deuxième trimestre. Mais dans le même temps, les profits explosent et les grandes fortunes prospèrent. Selon le mot de Jean Jaurès, le gouvernement œuvre au « triomphe de la politique d’affaires ».
Dans un réquisitoire supplétif daté du 22 juin, le parquet de Paris demande aux juges en charge de l'affaire Tapie de convoquer Claude Guéant et de le mettre en examen du chef de « complicité de détournements de fonds publics ». Mediapart décrypte les raisons pour lesquelles les magistrats avaient hésité jusqu'à présent à le faire.
Éphémère ministre des finances, Yanis Varoufakis mutliplie les plaidoyers pro domo. Où l'expert en théorie des jeux se révèle être un petit joueur. Comme le démontre le résultat, hélas pour les Grecs. Parti pris.
L'euro a accouché d'un monstre politique. L'humiliant accord imposé à Alexis Tsipras le démontre une fois encore : il n'est pas de marges de manœuvre politiques possibles dans une zone monétaire devenue l'otage des idéologues du libéralisme.
Avec la victoire du « non » en Grèce, la chancelière allemande a subi un lourd revers qui la force à sortir de sa prudence légendaire. Dans le cas contraire, elle restera comme la dame de fer de l'austérité.
Faut-il pour garder la Grèce au sein de la zone euro et même de l'Union européenne changer la nature des contrats fondateurs de ces ensembles ? Telle est la question. Parti pris.
En partenariat avec neuf journaux tunisien et européens, des associations et des ONG, Mediapart lance l'opération spéciale Ouvrez l'Europe #OpenEurope. Face à l'égoïsme médiocre des responsables européens, il s'agit de raconter les solidarités concrètes qui se construisent pour venir en aide aux migrants. Et de défendre un projet européen fidèle à ses valeurs d'accueil, d'asile et d'ouverture.
Athènes ne remboursera pas le 1,6 milliard d'euros qu'elle devait au FMI ce mardi 30 juin. Un défaut de paiement est désormais inéluctable, pour la première fois au sein de l'Union européenne. Les dirigeants européens misent pourtant sur un « oui » à leurs propositions au référendum de dimanche. Cette fois-ci, leur erreur pourrait être fatale.
À quelques jours de son adoption définitive, un amendement a été introduit en catimini au projet de loi relatif au renseignement. Il autorise les services secrets à espionner sans aucun contrôle tout individu qui ne soit pas « un Français ou une personne résidant habituellement sur le territoire français ». Face aux protestations, le gouvernement annonce sa suppression. Entre-temps, démonstration a été faite d’un pouvoir soumis aux passions antidémocratiques de l’État profond.
A-t-on déjà vu des autorités monétaires, censées veiller à la stabilité financière, organiser la panique et le chaos ? C’est pourtant le spectacle auquel nous assistons ces derniers jours. La BCE et le FMI mettent tout en œuvre pour provoquer une panique bancaire en Grèce afin de forcer le gouvernement de Syriza à capituler.