L'affaire du référendum avorté de Georges Papandréou laissera des traces jusque dans la gauche française. Car c'est à un diktat thatchérien –«Tina», «There is no alternative»– imposé par Sarkozy et Merkel que la Grèce est sommée de se plier.
A la veille du G20 de jeudi et vendredi, deux études, l'une de l'Organisation internationale du travail, l'autre d'Eurostat, établissent que l'emploi a été la variable d'ajustement à la crise et que la planète risque un tsunami social. Mais qui se souciera de ces alertes? Parti pris.
Enfin sortie du cauchemar de la primaire socialiste, l'UMP met en route le rouleau compresseur médiatique contre le PS. Une opération des plus risquées.
Angela Merkel fait les gros yeux et les marchés font comme si de rien n'était. Tout le monde s'attend à ce que la Slovaquie rentre très vite dans le rang et vote, sous la contrainte, le renforcement du FESF. Dommage. Un bras d'honneur, c'est exactement ce que mérite «Merkozy». Parti pris.
La décision prise le 6 octobre par la Cour de cassation, qui déclare illicite la diffusion d'extraits des enregistrements Bettencourt, constitue une régression pour le droit de la presse.
Le plan de dépeçage de Dexia auquel travaille le gouvernement suscite une crise au sein de la Caisse des dépôts, qui risque d'hériter du portefeuille toxique de la banque franco-belge.
Jean-Pierre Jouyet, Bernard Kouchner, Stéphane Richard, Jacques Attali et maintenant Fadela Amara. Une cascade d'anciens hauts fonctionnaires ou d'experts, qui ont fait carrière ou se sont enrichis grâce au PS et avaient ralliés Sarkozy en 2007, ont récemment (re)déclaré leur flamme à la gauche.
Est-ce le Titanic ? L'un après l'autre, les amis et pare-feux historiques de Nicolas Sarkozy tombent ou sont mis en cause. L'affaire Takieddine désintègre le système de protection construit par le chef de l'Etat depuis 1993. Le laissant seul face à la justice et à l'opinion.
Après avoir trahi la gauche pour devenir secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy puis président de l'Autorité des marchés financiers, Jean-Pierre Jouyet a annoncé qu'il se verrait volontiers secrétaire général de l'Elysée, si François Hollande est élu en 2012! Faisant campagne pour le dirigeant socialiste, il suggère que le cap de la politique économique ne changerait pas. Le plus stupéfiant, c'est que nul ne lui oppose un démenti ou le somme de se taire. Parti pris.
DSK a eu une illumination en sortant du FMI et son successeur en y entrant: mais c'est bien sûr, il faut «prendre la perte» sur la Grèce? Et votre veste, vous la portez à l'endroit ou à l'envers? Parti pris.