Pressé d’effacer l’affront wallon, le conseil européen a prévu de signer le traité de libre-échange avec le Canada, dès dimanche. L’épisode a cependant souligné un complet divorce avec la société civile européenne. Le temps de la mondialisation heureuse est achevé.
Depuis qu’il en a pris la présidence, Vincent Bolloré se comporte en maître absolu du groupe Vivendi. Il n’a pourtant que 20 % du capital. Étrange situation.
La politique économique et sociale conduite par François Hollande depuis 2012 contraint tous les candidats à la primaire de la droite à se décaler encore plus à droite. Leurs propositions sont souvent explosives, mais c’est le chef de l’État qui a allumé la mèche.
Parler des ouvriers, parler aux ouvriers n’a jamais été le fort de François Hollande. Ce mercredi 28 septembre, il a réhabilité les mineurs grévistes de 1948. Mais la ficelle paraît un peu grosse.
Alors que François Hollande se rend pour la première fois à Calais lundi 26 septembre pour évoquer la situation des migrants, ne tolérons plus que la France délaisse des enfants dans la « jungle ».
L’ouverture du procès Cahuzac et les réquisitions contre Sarkozy dans l’affaire Bygmalion ont donné le même jour un tout petit aperçu de l’état de l’éthique publique en France. On peut continuer à faire semblant de ne pas voir. Pourtant, les faits sont là : la situation est honteuse.
C'est donc la surprise du chef : on se demandait si Nicolas Sarkozy serait candidat à la présidentielle, via la primaire à droite, ou s’il ne le serait pas. La réponse est tombée, tels les trois coups du destin : c'est oui. Quel étonnement !
Macron relégitime la vieille figure de l’extrême droite Philippe de Villiers. Macron réitère qu’il « n’est pas socialiste ». Macron accumule les couvertures de Paris Match. Macron ou l’éloge de la transgression… Cette petite agitation politicienne souligne un peu plus la faiblesse d’un pouvoir finissant.
Hommes politiques et médias ont une lourde responsabilité dans l’exploitation et l’instrumentalisation des faits divers, comme le montre à nouveau la pauvre affaire de la rixe de Sisco, en Corse.
Montrer ou ne pas montrer ? Telle serait la question, à propos des terroristes, qu’une partie de la presse entend maintenant rejeter dans l’anonymat. Ne jamais manquer l’occasion de manquer une occasion ! C’est avec de bons sentiments sidérés qu’on bricole une tartufferie nationale, qui passe à côté de l’essentiel : comment montrer…