Avant de se plonger dans l’apprentissage de l’autodéfense verbale, émotionnelle et physique, des participantes d’un atelier organisé par l’association Paroles de femmes, à Gaillac (Tarn), ont expliqué à Mediapart pourquoi elles avaient décidé de s’inscrire.
Balade en images et en mots à travers sept cartes radicales, d’époques et d’auteurs différents, choisies et commentées par Philippe Rekacewicz et Nepthys Zwer pour illustrer la diversité de sens et de formes de cette approche politique de la cartographie, à l'occasion de la parution de leur livre « Cartographie radicale ».
Depuis l’automne, dans la région de Valence, l’Espagne expérimente la « semaine courte » : 4 jours, 32 heures de travail hebdomadaire, avant de l’étendre éventuellement à tout le pays. En France, du côté du patronat comme du gouvernement et de l’Élysée, on est bien loin de cette ligne. Pourtant, à des degrés divers, certaines entreprises ont franchi le pas et cet aménagement, bien perçu par les salariés, n’est pas forcément une mauvaise affaire pour les entreprises. La preuve par trois exemples.
En France, nombre d'enfants handicapés sont poussés hors de l’école et orientés vers des instituts médico-éducatifs. C’est le début d’un parcours de vie à l’intérieur du monde médico-social. Patricia Abellard a créé en 2011, à Saint-Nazaire, l’école La Chrysalide, qui accueille douze enfants et adultes de 11 à 25 ans atteints de troubles de neuro-développement. Ils y poursuivent une éducation adaptée, puis s’engagent dans un parcours de formation professionnelle en milieu ordinaire.
Le 2 octobre 2020, un épisode méditerranéen exceptionnel conjugué à la tempête Alex a déversé 650 millions de tonnes d’eau dans les trois vallées du moyen pays niçois, la Tinée, la Vésubie et la Roya. 80 % de ces eaux ont ruisselé sur la surface des sols, faisant 18 morts et disparus et occasionnant des dégâts considérables. Dans la vallée de la Roya, 70 kilomètres d’infrastructures routières ont été détruits. Depuis, la liaison avec l’Italie par le tunnel de Tende, point de passage autrefois essentiel pour les commerçants, les artisans, les habitants et les touristes, est condamnée. De même, Casterino, un hameau très prisé des amoureux de la montagne, est inaccessible en raison de coulées sur la départementale.
Épouses, mères, sœurs, filles… leurs vies sont rythmées par les visites aux détenus. La plupart des femmes que nous avons rencontrées ont, à côté, une vie sociale, une famille, des enfants à élever. La pandémie a rendu l’accès aux parloirs encore plus difficiles et eu des effets néfastes sur le lien conjugal. Elles ne restent pas passives, elles bataillent, envoient des lettres afin que leurs droits soient respectés : « On ne lâche rien durant la détention de nos hommes, dit l’une d’elles. Eux n’ont pas le droit de parler. À l’extérieur, nous, on est libre, on a le droit de s’exprimer, le droit de se plaindre. »
On l’appelait autrefois la « Venise du Moyen-Orient ». Confrontée aujourd’hui au réchauffement climatique, aux barrages des pays frontaliers (la Turquie et l’Iran) et à l’incurie gouvernementale, la province irakienne de Bassora lutte contre un très grave déficit hydrique. La crise sanitaire de l’été 2018, durant laquelle près de 118 000 personnes ont été empoisonnées par l’eau, n’a pas suffi à renverser la situation.
Depuis le mois de janvier, 17 000 migrants ont tenté de traverser la Manche sur des « small boats ». Les abords de Calais étant particulièrement surveillés, les passages s’effectuent désormais depuis des plages plus éloignées, comme dans le Boulonnais. Les vestiges enfouis dans les dunes ou abandonnés sur la plage, souvent invisibles aux yeux des promeneurs, sont les témoins de ces traversées désespérées vers l’Angleterre.
Depuis le retrait du colonisateur espagnol en 1976, le Sahara occidental est au cœur d’un conflit entre le Maroc et le Front Polisario, soutenu par Alger. Alors que le cessez-le-feu vieux de trente ans a été brisé et que les tensions s’aggravent encore entre les deux grands États du Maghreb, reportage dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf où « on n’en peut plus ».