La région de Toubacouta possède une flore et une faune exceptionnelles, à la fois grenier nourricier et barrière protectrice contre l’océan. Mais la mangrove et ses palétuviers sont menacés par les changements climatiques et les activités humaines. Conscientes de cette urgence qui met en péril la sécurité alimentaire et pousse les jeunes à l’exode, les femmes du petit village de Soucouta ont été parmi les premières à se mobiliser, dès les années 1990. Désormais sensibilisés, les habitants ont rejoint leur combat pour la sauvegarde de cette précieuse ressource.
Depuis 2015, à Tournon-d’Agenais, une soixantaine de personnes tentent d’inventer une alternative économique au système actuel. Plus qu’un écolieu, c’est un écosystème coopératif avec toute sa complexité que les acteurs de Tera rêvent de mettre en place. Trois grandes lignes se dégagent : une production agricole écologique, une monnaie locale et surtout la mise en place d’un revenu d’autonomie attribué à chacun « de la naissance à la mort ».
C’est un saut dans la société afghane des quinze dernières années que proposent les images de Massoud Hossaini. Le photographe, né à Kaboul, a documenté les différentes strates de son pays traversé par les événements tragiques de son histoire. Prix Pulitzer en 2012, Massoud Hossaini a quitté son pays, contraint par l’arrivée des talibans au pouvoir. Il reste les images d’un homme sur son pays. Un regard afghan.
Avec la mort de Fidel Castro, le 25 novembre 2016, et la retraite de son frère Raul en avril 2021, jusqu’aux manifestations antigouvernementales du 11 juillet dernier, Cuba vit une nouvelle « période spéciale » semblable à ce qui s’est passé dans les années 1990 après l’effondrement de l’Union soviétique, lorsque Cuba s’est ouvert au capitalisme d’État. Le photographe portugais João Pina y a séjourné en 2019, saisissant la vie quotidienne des Cubains.
En 2011, à Ligugé, près de Poitiers, quatre trentenaires ont acheté pour une bouchée de pain une ruine industrielle dont personne ne savait quoi faire. En une dizaine d’années, ils ont transformé cette ancienne filature de chanvre en un tiers-lieu d’activité économique, sociale, culturelle « alliant travail, qualité de vie et lien humain ».
Ce sont des monstres échoués sur les plages, des amas de béton enracinés au cœur des champs. Quelque 170 000 blockhaus parsèment l’Albanie, soit aujourd’hui près d’un pour seize habitants. Érigés entre 1967 et 1991, à l’initiative d’Enver Hoxha, ces blockhaus étaient dédiés à la protection contre une attaque nucléaire imaginaire, obsession de ce dictateur communiste paranoïaque. Aujourd’hui, ces bunkers ont parfois été retournés, ou sont à moitié détruits ou métamorphosés en bars, magasins...
Depuis le début de l’été, le sud de l’Europe et la Turquie subissent une vague d’incendies destructeurs. Canicule, sécheresse, changement climatique, actes malveillants sont autant de causes à la catastrophe en cours.
Le 4 août 2020, à 18 h 07, 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium explosent dans l’entrepôt n° 12 du port de Beyrouth. 214 morts et plus de 6 500 blessés sont à déplorer. Le photographe Nicolas Cleuet nous montre les traumatismes et les blessures encore visibles un an après.
When general Charles de Gaulle, exiled in London, called on his countrymen in June 1940 to rise up against German occupation of France and the puppet pro-Nazi Vichy regime, his words inspired resistance not only in mainland, but also thousands of kilometres away across the Atlantic, in the French-governed islands of the Caribbean. On Martinique, many young men and women made perilous crossings to the British islands of Dominica and Saint Lucia to join up with the Free French Forces and fight in Europe. These are some of their extraordinary stories, told in picture-portraits by photographer Sylvain Demange and historian Sylvie Meslien, and which are part of an exhibition now showing in the Martinique capital Fort-de-France.