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Le Japon face au péril «vieux»

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En 2050, les plus de 65 ans représenteront plus de 40 % de la population japonaise. Un défi social, économique et technologique. Aujourd’hui, des ingénieurs s’échinent à inventer des machines capables de prendre en charge cette population : robots à la maison, dans les hôpitaux, dans les transports… au point que certains se voient déjà en pionniers d’une nouvelle révolution industrielle. Mais l’autre face de ce vieillissement est la pauvreté de ces personnes âgées. Les retraites sont si minces qu’elles obligent à travailler et ceux qui n’ont plus rien préfèrent parfois la prison à la vie dans la rue.

La montagne du malheur de Sarajevo a retrouvé vie

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C’est d’ici qu’en 1984, les athlètes s’élançaient dans l’épreuve de bobsleigh des Jeux olympiques d’hiver. C’est d’ici qu’entre 1992 et 1996, l’artillerie serbe pilonnait la ville assiégée puis, en riposte, que l’Otan bombardait. Plus de vingt ans après, au milieu des ruines, la montagne Trebevic est redevenue un lieu favori de promenade des Bosniaques de la ville de Sarajevo et des Serbes de Sarajevo-Est.

Marie et Nathalie réinventent le travail au sein d’une coopérative d’entrepreneurs

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Nathalie Golliet (48 ans) et Marie Kerouedan (38 ans) ont créé Résurrection, fabrique de crackers apéritifs produits à partir de biodéchets issus du brassage de la bière. Toutes deux sont à la fois entrepreneures et salariées au sein de Coopaname. Cette coopérative d’activité et d’emploi regroupe près de 750 travailleurs indépendants, leur permettant d’imaginer leur emploi tout en restant salariés et donc de bénéficier de toutes les prestations sociales. Reportage.

Aux Champs d’Hallyday

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Ils étaient des centaines de milliers à s’être retrouvés à Paris entre les Champs-Élysées et l’église de la Madeleine, ce samedi 9 décembre 2017, pour rendre un ultime hommage à Johnny Hallyday, mort le 6 décembre. Loin des officiels et des « people », Vladimir Vasilev a saisi la foule, les effigies, des regards tristes et le bonheur d’être une dernière fois ensemble autour du chanteur.

«Tout doit disparaître»

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C'est un beau livre, tout en délicatesse. Tant dans la douceur du regard d'Hervé Baudat que dans l'impression de ses clichés argentiques réalisée par les impeccables éditions Bergger. Hervé Baudat travaille à la chambre, en 4/5. Il saisit des inconnus dans la rue, les cafés, le métro ou dresse le portrait d'artistes, écrivains, musiciens, poètes. Ses photographies se retrouvent dans les collections du musée Rodin et de la Bibliothèque nationale. Hervé Baudat n'est pas inconnu des lecteurs de Mediapart. Il a déjà publié deux portfolios avec cette impressionnante maîtrise du noir, du blanc et du gris. En ce moment, il « se remet doucement à la couleur ».

Marseillais du Nord

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Entre 1992 et 1993, sur commande du ministère de la culture, Gilles Favier photographie La Renaude, enclave du nord de Marseille. Un quartier « sensible » divisé en deux – en gros, les familles arabes en haut, les familles gitanes en bas. Gilles Favier y restera un an et demi, réalisant au format 6 x 6 une série de portraits en noir et blanc. Plus de deux décennies après leur réalisation, les éditions Le Bec en l’air ont eu la bonne idée de confronter ce corpus d’images à l’écriture de Philippe Pujol, prix Albert-Londres 2014 pour sa série d’articles « Quartiers shit » sur les quartiers nord de Marseille.

Julien: «Etre salarié, ce n'est plus rassurant»

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Comment concilier nécessité de travailler et envie d'avoir un emploi porteur de valeurs essentielles pour soi ? Le photographe Patrick Artinian a suivi quelques personnes prises dans cette problématique. Aujourd'hui, Julien Rousselot, 35 ans, a aménagé son travail entre débrouille et conviction. L’été, de juin à septembre, il anime une guinguette bar à vins sur une île formée par deux bras de la Loire, à Souzay-Champigny. Le reste de l’année, il travaille la vigne et anime des soirées autour du vin chez les vignerons de la région. Pour l'instant, il parvient à dégager bon an mal an un Smic mensuel. Il vit dans une caravane et apprécie d'être « autonome ».

Jacques Henri Lartigue: his works in colour

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Jacques Henri Lartigue (1894-1986) reached fame as a photographer late in life, beginning with his first exhibition that was presented at the New York Museum of Modern Art, the MOMA, in 1963 when he was aged 69. Later that year, US magazine Life published a series of his photos in the same edition reporting the assassination of president John F. Kennedy. That propelled him to overnight celebrity, and he became widely recognised as one of the foremost photographers of the 20th century. Lartigue, who had in fact spent much of his adult life as a painter, developed his interest and skills in photography after receiving his first camera at the age of eight, and by the end of his life he had shot a total of about 100,000 photos, capturing a wide variety of subjects, from sporting events and the early years of aviation, to celebrities and anonymous figures, charting the history of the 20th century through everyday life and momentous occasions. Much of his known work, and notably that which revealed him at MoMA, was in black and white, but he produced stunning colour photography during two periods of his life; as a young adult using the Autochrome process developed by the Lumière brothers in 1903, and later, as of 1949, using colour film with his Leica. The Campredon Art Centre in the southern French town of L’Isle-sur-la-Sorgue is showcasing almost 100 works from Lartigue's singularly beautiful colour photography in an exhibition now open until February 18th 2018 (see details bottom of page), examples of which Mediapart presents here, with translations of the original captions Lartigue gave them.

Lartigue: lumière sur ses couleurs

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Jacques Henri Lartigue (1894-1986) est surtout connu pour ses photos en noir et blanc illustrant la Belle Époque et les Années folles. Sa reconnaissance fut d’ailleurs tardive puisque ce n’est qu’en 1963 – il a alors 69 ans – qu’il expose pour la première fois au MoMa de New York. La même année, le magazine Life lui consacre un portfolio. Ce numéro, qui annonce la mort du président John F. Kennedy, fera le tour du monde. Le centre d’art Campredon, à L’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse, expose tout un pan inédit de l’œuvre de Lartigue : ses photos couleurs. En voici une petite sélection (sur la centaine exposée), avec les légendes de l'auteur. Les techniques de l'époque et la perfection du cadrage de Lartigue en font quasiment des tableaux.