Candidat à l'élection présidentielle malienne du 28 juillet, Tiébilé Drame était l’un des hommes les plus en vue de la campagne électorale. Considéré comme très proche de la France, il a pourtant décidé le 17 juillet de retirer sa candidature et dénonce une élection bâclée. De notre envoyé spécial à Bamako.
La découverte du corps d'un otage français dans le nord du Mali, le 14 juillet, vient rappeler que ce conflit est entré dans une nouvelle phase. Michel Galy, qui a coordonné l'essai Guerre au Mali, enjeux et zones d'ombre, explique les difficultés nouvelles de ce pays.
L'élection présidentielle doit avoir lieu le 28 juillet prochain, alors que le Mali n'est pas prêt à un scrutin dans les meilleures conditions. Pourtant, les pressions françaises – François Hollande s'est dit «intraitable» sur la date – ont eu raison des réticences locales. Au risque d’accroître le sentiment de mise sous tutelle. De notre envoyé spécial à Bamako.
Akram Belkaïd, auteur de Retours en Algérie, raconte la déflagration sociale qui menace ce pays face à un pouvoir plus que jamais « obscur », au moment où il est question du retour du président Abdelaziz Bouteflika.
Le « Jour du rejet » a mobilisé des dizaines de milliers d'Égyptiens descendus dans la rue à l'appel des sympathisants du président renversé par l'armée. Mais c'est leur attitude dans les semaines qui viennent qui décidera de l'avenir et de la stabilité de l'Égypte alors que se met en place un pouvoir dit de transition.
L’enthousiasme des Égyptiens après la destitution de Morsi ne dépasse pas les frontières. Le président américain s’est dit « profondément inquiet ». Et de nombreux observateurs craignent le retour sur le devant de la scène de l’armée égyptienne, autant que la mise à l’écart artificielle des Frères musulmans.
Le président français, en visite à Tunis jeudi et vendredi, a prévu de rendre hommage à Farhat Hached, figure tutélaire du syndicalisme tunisien et héros de l'indépendance. Il devrait aussi remettre les archives sur son assassinat en 1952, commandité par la France coloniale.
Le chef des armées, le général Al-Sissi, a annoncé la suspension de la Constitution égyptienne. Mohamed Morsi n'est plus président de l'Égypte. Le président de la Haute cour constitutionnelle va prendre le pouvoir jusqu’aux prochaines élections. Un gouvernement de technocrates va être formé.
Plusieurs ONG s'alarment de la situation sanitaire, alimentaire et sociale dans ce pays au cœur du continent africain, qui semble en passe de rejoindre la liste des États en faillite.
Amnesty International publie un rapport très documenté pointant les nombreuses exactions commises par l'armée malienne comme par les groupes rebelles. Rapport que complètent des témoignages recueillis par Human Rights Watch.
À l'occasion de l'assemblée générale de Bolloré, des collectifs du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Liberia et de Sierra Leone ont dénoncé les conditions de vie et de travail dans ses plantations africaines. Ils réclament l'accès des riverains à leur « espace vital » et demandent au groupe de respecter ses engagements en matière de développement économique.
Atteint d’un cancer, le président algérien est hospitalisé depuis près d’un mois à Paris. En Algérie, la relève politique n’est pas prête, et le pays s’interroge sur les conséquences d’un décès du président, à un an d'une élection présidentielle dont Bouteflika était le favori.
Faute d'avoir pu tenir son congrès ce week-end, l’organisation salafiste Ansar al-Charia a appelé ses partisans à se rassembler à la cité Ettadhamen, quartier populaire de Tunis où ont eu lieu les affrontements avec la police ce dimanche. Un manifestant de 26 ans est mort des suites de ses blessures.
François Hollande s'est félicité d'avoir obtenu 3,25 milliards d'euros de promesse d'aide financière de la communauté internationale pour le Mali. Mais, en l'absence de détails, il semble qu'une grande partie de cette somme ne soit qu'un recyclage de fonds déjà engagés et qu'il s'agisse de prêts et non de dons.
Mediapart publie les bonnes feuilles de l'ouvrage que le premier président de la République tunisienne consacre à son expérience du pouvoir. Intitulé, L'Invention d'une démocratie, leçons de l'expérience tunisienne, le livre cherche à répondre à ceux qui l'accusent notamment de s'être compromis dans une alliance avec le parti conservateur à référentiel islamiste, Ennahda.
Une place au nom du fondateur de la grande centrale syndicale tunisienne, l’UGTT, assassiné en 1952 à l’époque du protectorat français, a été inaugurée à Paris. Un premier signe de reconnaissance en France, alors que la Tunisie demande également l’ouverture des archives.