Amnesty International publie un rapport très documenté pointant les nombreuses exactions commises par l'armée malienne comme par les groupes rebelles. Rapport que complètent des témoignages recueillis par Human Rights Watch.
À l'occasion de l'assemblée générale de Bolloré, des collectifs du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Liberia et de Sierra Leone ont dénoncé les conditions de vie et de travail dans ses plantations africaines. Ils réclament l'accès des riverains à leur « espace vital » et demandent au groupe de respecter ses engagements en matière de développement économique.
Atteint d’un cancer, le président algérien est hospitalisé depuis près d’un mois à Paris. En Algérie, la relève politique n’est pas prête, et le pays s’interroge sur les conséquences d’un décès du président, à un an d'une élection présidentielle dont Bouteflika était le favori.
Faute d'avoir pu tenir son congrès ce week-end, l’organisation salafiste Ansar al-Charia a appelé ses partisans à se rassembler à la cité Ettadhamen, quartier populaire de Tunis où ont eu lieu les affrontements avec la police ce dimanche. Un manifestant de 26 ans est mort des suites de ses blessures.
François Hollande s'est félicité d'avoir obtenu 3,25 milliards d'euros de promesse d'aide financière de la communauté internationale pour le Mali. Mais, en l'absence de détails, il semble qu'une grande partie de cette somme ne soit qu'un recyclage de fonds déjà engagés et qu'il s'agisse de prêts et non de dons.
Mediapart publie les bonnes feuilles de l'ouvrage que le premier président de la République tunisienne consacre à son expérience du pouvoir. Intitulé, L'Invention d'une démocratie, leçons de l'expérience tunisienne, le livre cherche à répondre à ceux qui l'accusent notamment de s'être compromis dans une alliance avec le parti conservateur à référentiel islamiste, Ennahda.
Une place au nom du fondateur de la grande centrale syndicale tunisienne, l’UGTT, assassiné en 1952 à l’époque du protectorat français, a été inaugurée à Paris. Un premier signe de reconnaissance en France, alors que la Tunisie demande également l’ouverture des archives.
Le ministère de l'éducation nationale, en lien avec le quai d'Orsay, est chargé de recruter trois professeurs français pour les envoyer en détachement au Collège royal à Rabat, où sont scolarisés les enfants de la famille royale, dont le fils et la fille de Mohammed VI.
La maladie du président, le spectre des généraux et l’incapacité des observateurs algériens à fournir tout scénario sur la succession démontrent l’extrême opacité du régime, malgré la crise que traverse le Front de libération nationale (FLN), largement majoritaire à l’Assemblée.
Même si les parlementaires français ont approuvé cette semaine la prolongation des opérations militaires au Mali, de plus en plus de voix s'élèvent pour souligner la faiblesse de progrès politiques, seuls garants d'une véritable issue à la crise.
Réduite à néant sous Ben Ali, la société civile tunisienne tente de compenser la faiblesse des médias et de se structurer pour contraindre la classe politique à sortir du clientélisme et de l’opacité dans lesquels la dictature l’a entretenue. Deuxième volet de notre enquête-reportage, par notre envoyé spécial en Tunisie.
L'intervention militaire française, mais aussi les exactions commises par les groupes armés dans le nord du pays, ont mis un coup d'arrêt aux dérives de l'islam radical au Mali, mais elles laissent en suspens la place de l'islam politique dans le pays.
C’est l’un des rares points positifs de la crise malienne, la confrontation des deux visions de l’islam a permis de renforcer les idéaux de tolérance et de laïcité dans un pays à 90 % musulman. De notre envoyé spécial à Bamako.
Même si le capitaine putschiste Sanogo a été marginalisé par l'intervention militaire française, il faut maintenant rebâtir une armée malienne capable de sécuriser le pays.
Une élection présidentielle est prévue pour juillet 2013. Mais elle risque d'arriver trop tôt pour être l'occasion d'un véritable renouvellement des élites discréditées depuis vingt ans. Une large partie du pays ne sera pas en mesure de voter.