Le 31 décembre à minuit, les derniers soldats des unités de combat de la Force internationale d’assistance à la sécurité de l’Afghanistan auront officiellement quitté le pays. Les nouveaux dirigeants afghans doivent désormais affronter seuls l’offensive des talibans. Trois ans après le retrait précipité d’Irak et plus de quarante ans après l’échec de la « vietnamisation », Washington a du mal à tirer les leçons de ses erreurs stratégiques.
Six mois après le triomphe électoral de la droite nationaliste conduite par Narendra Modi, les escarmouches entre confessions religieuses se multiplient. Les fondamentalistes hindouistes ont annoncé des milliers de conversions pour Noël. Reportage à Hyderabad, où les musulmans représentent 40 % de la population et redoutent de nouveaux affrontements.
Six mois après sa déroute historique aux élections, le parti du Congrès, dirigé par les descendants de Nehru, est encore groggy. Évincé récemment du poste de porte-parole, Shashi Tharoor, ancien ministre des affaires étrangères, analyse pour Mediapart les causes de la défaite et l'avenir du parti.
La Cour suprême de Delhi a annulé la quasi-totalité des concessions de mines de l’Inde. Le gouvernement Modi a six mois pour trouver une solution et éviter que les centrales électriques ne soient mises à l’arrêt.
Environ 400 milliards d’euros placés à l’étranger échappent au fisc indien. Faute d’avoir pu identifier les fraudeurs sur les listings de la banque HSBC, le gouvernement Modi a été contraint de transmettre le dossier à la Cour suprême, mais le temps presse.
L’ancienne colonie britannique a-t-elle vraiment besoin du modèle démocratique occidental ? « Non », répond Madhav Das Nalapat, titulaire de la chaire de la paix à l’Unesco et professeur d’université à Manipal (Inde). Pour cet expert de la géopolitique asiatique, France et États-Unis devraient arrêter de donner des leçons.
Face à une mobilisation inédite, des étudiants au mouvement Occupy Central, Pékin joue le pourrissement de la situation alors que les manifestants demandent désormais la démission du chef de l'exécutif local et exigent des élections libres en 2017.
Voulant incarner le grand retour de son pays sur la scène internationale, le nouveau premier ministre indien vient de jouer les superstars aux États-Unis. Modi, sur la base de ses convictions ultranationalistes, revendique un rôle de grande puissance régionale. Les relations avec l'autre géant d'Asie, la Chine, restent tendues en raison de conflits frontaliers persistants.
Dans l’État du Gujarat, dirigé ces dix dernières années par le nouveau premier ministre de l’Inde, c’est la fuite en avant : hypnotisés par Hong Kong et Singapour, les pouvoirs publics cherchent à tout prix des investisseurs étrangers pour construire des villes plus folles les unes que les autres et destinées, disent-ils, à absorber la croissance démographique.
Le géant sud-coréen de l'életronique Samsung a annoncé lundi 14 juillet avoir suspendu son contrat avec un de ses fournisseurs en Chine, accusé de recourir au travail des enfants. L'ONG China Labor Watch affirme dans un rapport avoir déjà alerté Samsung à plusieurs reprises depuis 2012.
Le nouveau gouvernement indien, tenu par les nationalistes hindous, connaît des débuts difficiles. Il a fait des questions d'hygiène publique une de ses priorités. Les villes indiennes sont envahies d'ordures comme de maladies liées à l'absence de toilettes. Et dans les bidonvilles de Bombay la population désespère de voir la situation sanitaire s’améliorer.
Les Indiens ont massivement choisi de porter au pouvoir une personnalité controversée : un farouche nationaliste hindou, adepte du néolibéralisme, et réputé pour son autoritarisme. Portrait de celui qui dirige la plus grande démocratie au monde.
Romancier indien, K.P. Singh s'est lancé dans l'écriture car il voulait raconter l'Inde contemporaine telle qu'elle devrait être. Il est l'auteur d'une trilogie de romans politiques qui, bien que fiction, livrent les clefs de ce qui se passe au sommet de la plus grande démocratie au monde. Les élections s'achèvent ce 12 mai.
Malgré une décennie de forte croissance, l'extrême pauvreté continue de définir l'Inde, signalant l'impasse des politiques de développement frileusement menées. À l'heure des élections législatives, plongée dans le plus grand bidonville d'Asie, 700.000 habitants et pratiquement aucun espoir de pouvoir en sortir.
Le viol collectif d’une jeune femme dans un bus en 2012 a provoqué un électrochoc dans la société indienne. Pour autant, la condition des femmes demeure très inégalitaire, explique l’écrivaine et militante Farah Naqvi. Troisième volet de notre série sur l'Inde, où les élections législatives se déroulent jusqu'au 12 mai.