Le gouvernement de Hun Sen a dispersé les manifestants, samedi dans la capitale, et interdit le rassemblement national prévu dimanche. Vendredi, la police militaire avait tiré sur des grévistes qui bloquaient des ateliers, causant au moins quatre décès.
Aux Philippines, le bilan du typhon Haiyan, encore difficile à estimer, pourrait dépasser 10 000 morts. Sa gravité est due à la violence de la tempête, mais aussi à des conditions géographiques très défavorables.
40 000 éléphants ont été tués l'an dernier en Afrique. La Chine est le premier consommateur d'ivoire de la planète. En voulant contrôler le marché, l'État chinois a créé des structures qui servent en fait à “blanchir” les pièces illégales. Des milliers de défenses ont été saisies ces derniers mois. Reportage à Pékin.
En Inde, dans le village où Michelin installe sa future usine de pneus de camions, les villageois se battent pour que leurs droits soient respectés. Associés à la CGT et à des ONG françaises, ils avaient saisi le « point de contact national » de l'OCDE pour protester contre les méthodes du groupe français. L'instance s'apprête à leur donner tort, ils décident de claquer la porte.
La région de Sagaing, au Nord de la Birmanie, a été le théâtre ce week-end de nouvelles exactions commises contre les musulmans, une minorité régulièrement persécutée dans ce pays à majorité bouddhiste. Depuis le mois de juin 2012, près de 250 d’entre eux ont ainsi été tués. Nous republions notre enquête du mois dernier sur cet “extrême bouddhisme” anti-musulman. De notre envoyé spécial en Birmanie.
Le procès de l’ancien ministre du commerce, puis secrétaire ambitieux du parti de Chongqing, a démarré ce jeudi. Mais les juges n'ont retenu que les pots-de-vin reçus quand Bo Xilai était maire de Dalian et ont tu les tortures et le despotisme dont il faisait preuve. Envoyé spécial à Jinan.
Un petit livre Le Dernier Bateau pour Yokohama rend un hommage mérité à Beate Sirota Gordon, décédée en décembre 2012, qui joua un rôle essentiel dans la libération des femmes japonaises. Une occasion de revenir sur les succès et échecs du « nation building » à l'américaine.
La « voie birmane vers le socialisme » s'est muée en un capitalisme débridé dominé par les militaires. Les classes moyennes découvrent les biens de consommation. Pour les paysans rien n'a changé. Avec un reportage audio réalisé en association avec Les Pieds sur Terre, de France Culture.
Dans un pays où il était interdit de peindre un soleil couchant pour ne pas évoquer un possible déclin du régime, la liberté, octroyée ces derniers mois, de s'exprimer, de manifester ou de lire des journaux d'opposition, bouleverse les habitudes et les esprits. En dépit des limitations imposées, hypocrites ou assumées.
Balade surréelle dans la nouvelle capitale de la Birmanie depuis 2005. Mélange de décision stratégique et astrologique, les généraux de la junte militaire ont décidé de bâtir Naypyidaw, la “demeure des rois” et de faire venir des dizaines de milliers de fonctionnaires de Rangoon dans un décor aussi démesuré que fantomatique.
Un jour de 2005, le régime militaire a décidé du déménagement brutal de la capitale pour une ville nouvelle construite en secret au milieu de la jungle. Avec, pour résultat, une cité-fantôme pour une démocratie encore largement fantoche, des autoroutes urbaines où circulent quelques véhicules, bordée par des lampadaires qui n'éclairent personne.
François Hollande reçoit aujourd’hui le président birman Thein Sein, qui vient d’apporter son soutien au principal représentant d’un bouddhisme radical, alimentant les atrocités contre les musulmans birmans en général, et les Rohingyas en particulier. De notre envoyé spécial en Birmanie.
Trois ans après la libération du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, un an après les premières élections législatives libres et la libération de centaines de prisonniers politiques, l'émission Les Pieds sur Terre (de France Culture) et Mediapart se sont rendus en Birmanie pour une série de reportages. Aujourd'hui, balade dans la fameuse pagode d’or Shwedagon à la recherche des rêves des Birmans.
Le président birman Thein Sein, en visite en France mercredi, est censé incarner l’ouverture d’un des régimes les plus ubuesques et sanglants de l’histoire récente. Les anciens généraux sont désormais en habits civils. Mais la libéralisation reste sous contrôle. De notre envoyé spécial en Birmanie.
Appelons ça la peur du manque : les marchés financiers, plongés dans les paradis artificiels de la débauche monétaire, vont d'une trouille à l'autre. Après Ben Bernanke qui laisse entendre qu'il pourrait réduire leur dose, ce serait la Chine qui approcherait de l'implosion. Ridicule et révélateur.