L’ancienne colonie britannique a-t-elle vraiment besoin du modèle démocratique occidental ? « Non », répond Madhav Das Nalapat, titulaire de la chaire de la paix à l’Unesco et professeur d’université à Manipal (Inde). Pour cet expert de la géopolitique asiatique, France et États-Unis devraient arrêter de donner des leçons.
Face à une mobilisation inédite, des étudiants au mouvement Occupy Central, Pékin joue le pourrissement de la situation alors que les manifestants demandent désormais la démission du chef de l'exécutif local et exigent des élections libres en 2017.
Voulant incarner le grand retour de son pays sur la scène internationale, le nouveau premier ministre indien vient de jouer les superstars aux États-Unis. Modi, sur la base de ses convictions ultranationalistes, revendique un rôle de grande puissance régionale. Les relations avec l'autre géant d'Asie, la Chine, restent tendues en raison de conflits frontaliers persistants.
Dans l’État du Gujarat, dirigé ces dix dernières années par le nouveau premier ministre de l’Inde, c’est la fuite en avant : hypnotisés par Hong Kong et Singapour, les pouvoirs publics cherchent à tout prix des investisseurs étrangers pour construire des villes plus folles les unes que les autres et destinées, disent-ils, à absorber la croissance démographique.
Le géant sud-coréen de l'életronique Samsung a annoncé lundi 14 juillet avoir suspendu son contrat avec un de ses fournisseurs en Chine, accusé de recourir au travail des enfants. L'ONG China Labor Watch affirme dans un rapport avoir déjà alerté Samsung à plusieurs reprises depuis 2012.
Le nouveau gouvernement indien, tenu par les nationalistes hindous, connaît des débuts difficiles. Il a fait des questions d'hygiène publique une de ses priorités. Les villes indiennes sont envahies d'ordures comme de maladies liées à l'absence de toilettes. Et dans les bidonvilles de Bombay la population désespère de voir la situation sanitaire s’améliorer.
Les Indiens ont massivement choisi de porter au pouvoir une personnalité controversée : un farouche nationaliste hindou, adepte du néolibéralisme, et réputé pour son autoritarisme. Portrait de celui qui dirige la plus grande démocratie au monde.
Romancier indien, K.P. Singh s'est lancé dans l'écriture car il voulait raconter l'Inde contemporaine telle qu'elle devrait être. Il est l'auteur d'une trilogie de romans politiques qui, bien que fiction, livrent les clefs de ce qui se passe au sommet de la plus grande démocratie au monde. Les élections s'achèvent ce 12 mai.
Malgré une décennie de forte croissance, l'extrême pauvreté continue de définir l'Inde, signalant l'impasse des politiques de développement frileusement menées. À l'heure des élections législatives, plongée dans le plus grand bidonville d'Asie, 700.000 habitants et pratiquement aucun espoir de pouvoir en sortir.
Le viol collectif d’une jeune femme dans un bus en 2012 a provoqué un électrochoc dans la société indienne. Pour autant, la condition des femmes demeure très inégalitaire, explique l’écrivaine et militante Farah Naqvi. Troisième volet de notre série sur l'Inde, où les élections législatives se déroulent jusqu'au 12 mai.
Le probable futur premier ministre de l'Inde a, pendant douze ans, favorisé la ghettoïsation des populations musulmanes dans l'État qu'il dirigeait, au nom d'une idéologie extrémiste hindoue. De notre envoyé spécial à Ahmedabad (Inde)
Depuis le 7 avril et jusqu'au 12 mai, l'Inde élit ses députés. Un scrutin qui pourrait porter à la tête du pays un farouche nationaliste hindou, Narendra Modi, gouverneur du Gujarat. Avec le naufrage du parti du Congrès, la nouvelle assemblée risque de tourner la page d'une certaine idée de l'Inde moderne, telle qu'elle a été rêvée puis dirigée par les héros de l'Indépendance. New Delhi (Inde), envoyé spécial.
Trois longs extraits d'Alors, la Chine, entretien du Chinois Wang Bing avec Emmanuel Burdeau et Eugenio Renzi, témoignage incomparable sur la vie et le travail d'un cinéaste. Où il est question d'À l'ouest des rails, des Trois Sœurs du Yunnan...
Les Pékinois suffoquent de l’air vicié, les villes chinoises sont englouties par la pollution. Mais si la deuxième économie mondiale a promis de diminuer sa dépendance au charbon, sur le terrain, les faits sont têtus. Reportage dans le premier port houiller de Chine qui vit pour et par le charbon.
Selon le premier ministre malaisien, l'avion du vol MH 370 disparu depuis une semaine aurait été dévié de sa route par un acte délibéré, et ses systèmes de communication auraient été volontairement mis hors de fonctionnement.
Au Japon, l'aventurisme monétaire et le nationalisme réactionnaire sont les deux faces de la même fausse monnaie populiste qui circule aussi en Europe. Un peu gênant pour les laudateurs hexagonaux des « Abenomics ». Analyse.