Depuis le début 2015, plus de 25 000 personnes, principalement des minorités opprimées de Birmanie ou du Bangladesh, se sont lancées dans la mer d’Andaman et le détroit de Malacca vers la Malaisie ou l’Indonésie. Plus de 300 ont déjà péri.
Alors que ses relations avec l’Occident se dégradent, Moscou se tourne vers l’Asie… et notamment vers Pyongyang, alliée historique sous l’ère soviétique. Les deux capitales partagent de nombreux intérêts stratégiques à cette alliance.
À l'image de la loi russe de 2012 sur les associations, le pouvoir chinois est sur le point d'adopter une législation instaurant un contrôle drastique sur les ONG. Premières visées, les organisations internationales qui aident aujourd'hui les associations chinoises.
Depuis plusieurs jours, des centaines de réfugiés, pour la plupart des Rohingyas, minorité musulmane originaire de Birmanie et du Bangladesh, voguent à la dérive en mer d’Andaman, fuyant les discriminations et les violences. Les Rohingyas sont considérés comme l’une des minorités les plus persécutées du monde par l'ONU. En 2013, Mediapart a réalisé un reportage en Birmanie permettant de mieux comprendre leur exil.
Le premier ministre de l’Inde s’attaque à sa promesse de traiter la pollution effarante du fleuve sacré, dont dépendent 43 % de la population du pays. Non sans arrière-pensées nationalistes et religieuses.
En 2014, l’Inde a été le troisième contributeur aux profits de la banque britannique. Des auditeurs internes sont attendus au siège de Bombay, où les employés vont être interrogés à propos des 1 200 clients indiens qui cachaient leur argent en Suisse. Le gouvernement Modi réfléchit à une amnistie pour les fraudeurs au fisc.
Despote éclairé de Singapour, Lee Kuan Yew, mort le 22 mars, s'était affronté en 1994 avec le Sud-Coréen Kim Dae Jung sur les « valeurs asiatiques », plaidoyer pro domo des régimes autoritaires et d'un contrôle social affirmé. Ce débat est toujours d'actualité, sous d'autres cieux et au nom d'autres « valeurs ». Analyse.
Après sa victoire éclatante aux élections régionales de Delhi, l’Aam Aadmi Party (AAP) sombre dans des querelles intestines. Pour Pramod Kumar, spécialiste des questions de gouvernance, l'AAP ressemble au parti grec Syriza et ne fait qu’occuper le vide laissé par le parti communiste indien.
En 2013, la Chine assouplissait sa politique de l'enfant unique. Exemple à Shanghai où, depuis mars 2014, l'immense majorité des couples a droit à une deuxième naissance. Mais seuls 5 % d'entre eux en ont « fait la demande » aux autorités, comme y oblige la loi chinoise. Le mini-baby-boom attendu n'a pas eu lieu. Et la crise démographique qui menace inquiète de plus en plus les autorités.
La totalité des réacteurs nucléaires du Japon est à l’arrêt depuis septembre 2013. Mais le gouvernement de Shinzo Abe veut à tout prix relancer ses centrales, au mépris des nombreux risques et des populations locales qui estiment que les leçons de Fukushima n’ont pas été retenues.
La Corée du Nord espère sortir de l’ornière économique en attirant des capitaux étrangers. Mais faire des affaires au royaume de la dynastie des Kim est une aventure à haut risque, comme en témoignent les rares entrepreneurs qui ont essayé.
Le gouvernement de Narendra Modi engage à marche forcée une politique de grands travaux dans tout le pays. Conséquence: des procédures accélérées d’expropriation de nombreux propriétaires fonciers. Les premières victimes sont les populations les plus pauvres alors que le pouvoir est accusé de servir les intérêts des grands groupes.
Parti filmer le Nan Shui Bei Diao, colossal chantier de transfert d’eau entre le sud et le nord de la Chine, Antoine Boutet sort un beau documentaire sur l’aménagement du territoire, ses conflits avec l’intérêt général et la démocratie : Sud Eau Nord Déplacer.
Quelques affaires récentes ont mis au premier plan les empires industriels familiaux coréens, les « chaebols », qui détiennent un pouvoir économique, politique et idéologique démesuré, au point de menacer la démocratie, la justice sociale et le développement économique du pays.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Modi, le MIM, parti musulman basé à Hyderabad, a gagné sept sièges au parlement local et deux à l’assemblée de Bombay. Son leader, Asaduddin Owaisi, surfe sur la vague communautariste et entend récupérer un électorat jusqu’ici fidèle au parti du Congrès.