En 2013, la Chine assouplissait sa politique de l'enfant unique. Exemple à Shanghai où, depuis mars 2014, l'immense majorité des couples a droit à une deuxième naissance. Mais seuls 5 % d'entre eux en ont « fait la demande » aux autorités, comme y oblige la loi chinoise. Le mini-baby-boom attendu n'a pas eu lieu. Et la crise démographique qui menace inquiète de plus en plus les autorités.
La totalité des réacteurs nucléaires du Japon est à l’arrêt depuis septembre 2013. Mais le gouvernement de Shinzo Abe veut à tout prix relancer ses centrales, au mépris des nombreux risques et des populations locales qui estiment que les leçons de Fukushima n’ont pas été retenues.
La Corée du Nord espère sortir de l’ornière économique en attirant des capitaux étrangers. Mais faire des affaires au royaume de la dynastie des Kim est une aventure à haut risque, comme en témoignent les rares entrepreneurs qui ont essayé.
Le gouvernement de Narendra Modi engage à marche forcée une politique de grands travaux dans tout le pays. Conséquence: des procédures accélérées d’expropriation de nombreux propriétaires fonciers. Les premières victimes sont les populations les plus pauvres alors que le pouvoir est accusé de servir les intérêts des grands groupes.
Parti filmer le Nan Shui Bei Diao, colossal chantier de transfert d’eau entre le sud et le nord de la Chine, Antoine Boutet sort un beau documentaire sur l’aménagement du territoire, ses conflits avec l’intérêt général et la démocratie : Sud Eau Nord Déplacer.
Quelques affaires récentes ont mis au premier plan les empires industriels familiaux coréens, les « chaebols », qui détiennent un pouvoir économique, politique et idéologique démesuré, au point de menacer la démocratie, la justice sociale et le développement économique du pays.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Modi, le MIM, parti musulman basé à Hyderabad, a gagné sept sièges au parlement local et deux à l’assemblée de Bombay. Son leader, Asaduddin Owaisi, surfe sur la vague communautariste et entend récupérer un électorat jusqu’ici fidèle au parti du Congrès.
Le 31 décembre à minuit, les derniers soldats des unités de combat de la Force internationale d’assistance à la sécurité de l’Afghanistan auront officiellement quitté le pays. Les nouveaux dirigeants afghans doivent désormais affronter seuls l’offensive des talibans. Trois ans après le retrait précipité d’Irak et plus de quarante ans après l’échec de la « vietnamisation », Washington a du mal à tirer les leçons de ses erreurs stratégiques.
Six mois après le triomphe électoral de la droite nationaliste conduite par Narendra Modi, les escarmouches entre confessions religieuses se multiplient. Les fondamentalistes hindouistes ont annoncé des milliers de conversions pour Noël. Reportage à Hyderabad, où les musulmans représentent 40 % de la population et redoutent de nouveaux affrontements.
Six mois après sa déroute historique aux élections, le parti du Congrès, dirigé par les descendants de Nehru, est encore groggy. Évincé récemment du poste de porte-parole, Shashi Tharoor, ancien ministre des affaires étrangères, analyse pour Mediapart les causes de la défaite et l'avenir du parti.
La Cour suprême de Delhi a annulé la quasi-totalité des concessions de mines de l’Inde. Le gouvernement Modi a six mois pour trouver une solution et éviter que les centrales électriques ne soient mises à l’arrêt.
Environ 400 milliards d’euros placés à l’étranger échappent au fisc indien. Faute d’avoir pu identifier les fraudeurs sur les listings de la banque HSBC, le gouvernement Modi a été contraint de transmettre le dossier à la Cour suprême, mais le temps presse.
L’ancienne colonie britannique a-t-elle vraiment besoin du modèle démocratique occidental ? « Non », répond Madhav Das Nalapat, titulaire de la chaire de la paix à l’Unesco et professeur d’université à Manipal (Inde). Pour cet expert de la géopolitique asiatique, France et États-Unis devraient arrêter de donner des leçons.
Face à une mobilisation inédite, des étudiants au mouvement Occupy Central, Pékin joue le pourrissement de la situation alors que les manifestants demandent désormais la démission du chef de l'exécutif local et exigent des élections libres en 2017.
Voulant incarner le grand retour de son pays sur la scène internationale, le nouveau premier ministre indien vient de jouer les superstars aux États-Unis. Modi, sur la base de ses convictions ultranationalistes, revendique un rôle de grande puissance régionale. Les relations avec l'autre géant d'Asie, la Chine, restent tendues en raison de conflits frontaliers persistants.