L'année 2015 a marqué une étape fondamentale dans la révolution silencieuse menée par le nouvel homme fort de la République populaire de Chine. Répression de la société civile, purges, centralisation du pouvoir, sont autant d'éléments clefs du style de gouvernement du secrétaire général du Parti.
Alors qu’elle a peut-être trouvé l’astuce institutionnelle qui lui permettrait de devenir présidente de la Birmanie le 1er avril prochain, la prix Nobel de la paix 1991 prépare avec les cadres de son parti les réformes destinées à sortir le pays de sa grande pauvreté.
Le 11 décembre 2013, la Cour suprême de Delhi a réintroduit dans le Code pénal le délit de rapport sexuel « contre nature ». Deux ans après, les associations LGBT témoignent : les agressions contre les homosexuels se multiplient et la prévention contre le sida est devenue un enfer.
Pékin est ces jours-ci paralysée par une alerte rouge à la pollution. Face à l'aggravation de la crise environnementale, le gouvernement chinois multiplie les engagements, notamment en matière de pollution de l'eau et de l'air. Mais les lois nationales sont en général peu ou pas appliquées au niveau local.
Objectif atteint pour la Chine: le yuan entrera en 2016 dans le panier des grandes monnaies internationales composant les droits de tirage spéciaux, unité de compte du FMI. La question qui demeure est celle de son adoption comme monnaie de réserve par les autres banques centrales.
Face à la multiplication des catastrophes environnementales et à l'impossibilité de s'organiser au niveau national, les citoyens chinois manifestent de plus en plus ouvertement leur mécontentement. Des oppositions parfois violentes aux projets industriels se multiplient, en ville mais aussi dans les zones rurales.
Alors que le parti d'Aung San Suu Kyi a clairement remporté les élections du 8 novembre, la scène artistique birmane aimerait profiter de cette victoire. Mais à Rangoun, les peintres et plasticiens expriment leur circonspection, compte tenu des difficultés à travailler librement dans un pays officiellement débarrassé de la censure depuis 2012.
Depuis les années 1970, le PIB chinois a augmenté de façon exponentielle. Mais ce développement rapide a été accompagné de difficultés nouvelles, telles que des inégalités croissantes et une situation environnementale catastrophique. Premier volet de notre série « La Chine avant la COP ».
Dimanche 8 novembre, des élections libres se sont tenues en Birmanie, les premières depuis vingt-cinq ans. À Mandalay, deuxième ville du pays, les électeurs n'avaient que le nom d'Aung San Suu Kyi sur les lèvres. Mais même en cas de large victoire, « The Lady » a encore bien des obstacles à franchir pour prendre le pouvoir.
La question ethnique est l'enjeu numéro un des élections qui se déroulent dimanche 8 novembre en Birmanie. Les militaires, pas plus que les partis d'opposition, ne savent comment faire de la place à l'extraordinaire mosaïque de populations qui composent le pays, ces “voisins de l'intérieur” dont beaucoup ne pourront pas voter.
Depuis l’implantation de la culture de l’hévéa, le mode de vie des Bunongs a été totalement déstabilisé. Des villageois demandent au milliardaire français la restitution de leurs terres devant le tribunal de grande instance de Nanterre et se battent pour la préservation de leurs ressources et de leur culture.
Le Parti communiste chinois a annoncé jeudi 29 octobre que tous les couples seraient prochainement autorisés à avoir deux enfants. En 2013 déjà, la Chine avait assoupli sa politique de l'enfant unique. Reportage à Shanghai, où, depuis mars 2014, l'immense majorité des couples a droit à une deuxième naissance. Pourtant, le mini-baby-boom attendu n'a pas eu lieu. Article initialement paru le 11 mars 2015.
Alors que le premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, a de plus en plus de mal à contrôler les membres de son gouvernement, le général en chef des armées, Raheel Sharif, occupe délibérément le terrain politique et médiatique.
Le lynchage à mort d’un musulman soupçonné d’avoir mangé de la viande bovine n’en finit pas de provoquer des remous en Inde. Le ministre de la culture du gouvernement Modi est montré du doigt, en raison de ses déclarations extrémistes en faveur des hindous.
Le premier ministre indien rentre des États-Unis, où il s’est livré à un nouveau one-man show devant 18 000 de ses compatriotes installés dans la Silicon Valley. Son parti, le BJP, entretient des liens étroits avec les 28 millions d'Indiens de l’étranger.
Peintures à l'huile, gadgets, chansons, anthologies variées et autres assiettes à son effigie... le culte de la personnalité du président Xi Jinping bat son plein. Le nouveau secrétaire général du Parti veut se placer dans la lignée du père fondateur du régime, Mao Zedong.