Pour faire taire sa principale opposante, le président Rodrigo Duterte l’a fait jeter en prison sous l’accusation de complicité avec des trafiquants de drogue. La sénatrice Leila de Lima a révélé le rôle du président dans la création d’un escadron de la mort à ses ordres, puis a dénoncé la dérive sanglante de sa « guerre à la drogue » qui a déjà fait plus de sept mille morts, délinquants ou non, depuis juillet dernier.
Face à la progression continue des talibans, le gouvernement de Kaboul ne contrôle plus que la moitié des quatre cents districts du pays. Ses forces de sécurité, qui ont pris le relais des troupes américaines et de l'Otan il y a deux ans, subissent une hécatombe : près de sept mille tués l'an dernier. En plus des talibans, de nouveaux mouvements d'insurrection se développent dans le pays.
Une myriade d’acteurs de la société civile tentent, dans un certain désordre, de compenser l’incurie du gouvernement de Malaisie et de porter assistance aux dizaines de milliers de réfugiés rohingyas auxquels le pays refuse l’asile et le droit de travailler.
Aux élections régionales de mai 2016, le BJP a remporté pour la première fois un siège au parlement de Trivandrum. Le parti de Modi fait le pari de la troisième voie pour conquérir la classe moyenne. Deuxième volet de notre reportage.
Revenus au pouvoir en 2016, les marxistes du Kerala affichent des résultats brillants en matière de sécurité, d'éducation et de santé. Mais leur succès trouve ses racines dans l'histoire d'un territoire qui, depuis le XIXe siècle, a toujours été un peu à part. Premier volet de notre reportage.
Kim Jong-nam, le demi-frère du « Leader suprême » nord-coréen Kim Jong-un, a été assassiné en Malaisie dans des circonstances spectaculaires. Mode opératoire et tensions dynastiques : tout semble accuser le régime de Pyongyang.
Le président des États-Unis a inauguré avec le premier ministre japonais son approche affairiste des relations internationales et de la diplomatie commerciale. Des « deals » négociés sur les parcours de golf.
La mer de Chine du Sud est un « intérêt vital » pour les dirigeants de Pékin, et la source de nombreuses frictions en Asie depuis le début de la décennie. Si les positions de la Chine et de ses voisins se sont stabilisées, la situation pourrait à nouveau dégénérer avec l'arrivée de Trump à la Maison Blanche.
Neuf habitants du village de Wukan viennent d'être condamnés à des peines de prison ferme à l'issue d'un procès expéditif. En 2012, les revendications des villageois sur leurs terres avaient trouvé un écho favorable auprès des autorités, et attiré l'attention des médias internationaux. Un lointain souvenir.
Hier icône révérée de la démocratie et des droits de l’homme, le prix Nobel de la paix 1991 partage désormais le pouvoir avec ses anciens geôliers militaires. Elle est inactive et silencieuse, au nom de la raison d’État et de la solidarité avec la majorité bouddhiste, face aux violences qu’inflige l’armée à la minorité musulmane des Rohingya.
En livrant une nouvelle interprétation de la laïcité, la Cour suprême de Delhi a placé dans l’embarras les partis politiques se réclamant d’une confession ou d’une minorité. Et ce, alors que cinq États de l’Union indienne iront aux urnes en février et mars.
Près de deux mois après la démonétisation des principales coupures en circulation, l’économie indienne tourne au ralenti. Et la fraude reprend de plus belle.
Au milieu des années 1980, la Chine a enclenché un processus d’urbanisation rapide participant à son développement et à son désir d’ouverture économique sur le monde. Entre 1978 et 2013, la population urbaine du pays a été multipliée par quatre. Une folie de la construction qu’une partie du peuple a dû subir.
Le Parlement sud-coréen a voté vendredi 9 décembre la destitution de la présidente Park Geun-hye, empêtrée dans un scandale politico-financier. L’affaire suscite un impressionnant mouvement de colère populaire dans lequel les jeunes, d’habitude peu politisés, jouent un rôle remarqué.
Un nouveau texte arrive au parlement qui préoccupe les associations de défense des 2,1 millions de personnes porteuses du virus. Cette réforme concerne notamment l'accès aux traitements, sur fond de libéralisation du secteur pharmaceutique.
Le conseil de sécurité de l’ONU vient de voter une résolution qui inflige des sanctions renforcées à la Corée du Nord en raison de son programme d’armement nucléaire. Des sanctions pourtant inefficaces jusqu’à présent.