La mer de Chine du Sud est un « intérêt vital » pour les dirigeants de Pékin, et la source de nombreuses frictions en Asie depuis le début de la décennie. Si les positions de la Chine et de ses voisins se sont stabilisées, la situation pourrait à nouveau dégénérer avec l'arrivée de Trump à la Maison Blanche.
Neuf habitants du village de Wukan viennent d'être condamnés à des peines de prison ferme à l'issue d'un procès expéditif. En 2012, les revendications des villageois sur leurs terres avaient trouvé un écho favorable auprès des autorités, et attiré l'attention des médias internationaux. Un lointain souvenir.
Hier icône révérée de la démocratie et des droits de l’homme, le prix Nobel de la paix 1991 partage désormais le pouvoir avec ses anciens geôliers militaires. Elle est inactive et silencieuse, au nom de la raison d’État et de la solidarité avec la majorité bouddhiste, face aux violences qu’inflige l’armée à la minorité musulmane des Rohingya.
En livrant une nouvelle interprétation de la laïcité, la Cour suprême de Delhi a placé dans l’embarras les partis politiques se réclamant d’une confession ou d’une minorité. Et ce, alors que cinq États de l’Union indienne iront aux urnes en février et mars.
Près de deux mois après la démonétisation des principales coupures en circulation, l’économie indienne tourne au ralenti. Et la fraude reprend de plus belle.
Au milieu des années 1980, la Chine a enclenché un processus d’urbanisation rapide participant à son développement et à son désir d’ouverture économique sur le monde. Entre 1978 et 2013, la population urbaine du pays a été multipliée par quatre. Une folie de la construction qu’une partie du peuple a dû subir.
Le Parlement sud-coréen a voté vendredi 9 décembre la destitution de la présidente Park Geun-hye, empêtrée dans un scandale politico-financier. L’affaire suscite un impressionnant mouvement de colère populaire dans lequel les jeunes, d’habitude peu politisés, jouent un rôle remarqué.
Un nouveau texte arrive au parlement qui préoccupe les associations de défense des 2,1 millions de personnes porteuses du virus. Cette réforme concerne notamment l'accès aux traitements, sur fond de libéralisation du secteur pharmaceutique.
Le conseil de sécurité de l’ONU vient de voter une résolution qui inflige des sanctions renforcées à la Corée du Nord en raison de son programme d’armement nucléaire. Des sanctions pourtant inefficaces jusqu’à présent.
En décidant de démonétiser les principaux billets de banque en circulation, le 8 novembre, le gouvernement Modi a paralysé l’économie. Il prétend faire la guerre à la corruption, mais la précarité des banques et certains calculs politiques pourraient aussi expliquer sa décision.
Les membres du parti communiste chinois « doivent s’unir autour du comité central et de son noyau dur, le camarade Xi Jinping ». C’est par cette expression absconse que le parti communiste chinois consacre le pouvoir du secrétaire général.
Alors que s’ouvre, ce jeudi 20 octobre, le Festival international du film de Bombay, les professionnels du septième art sont mis en cause par les mouvements nationalistes, à propos du conflit avec le Pakistan.
L’armée indienne a lancé le 29 septembre une offensive dans la partie du Cachemire administrée par le Pakistan, pour détruire des camps d’entraînement d’insurgés. La crainte d’une riposte d’Islamabad se double d’une psychose : celle d’un accès des terroristes islamistes à la bombe atomique.
Au pouvoir depuis le 30 juin, le Trump philippin a traité Barack Obama, qui critiquait ses appels à la liquidation des délinquants, de « fils de pute ». Il affronte aujourd’hui le témoignage d’un ancien membre d’un escadron de la mort constitué lorsqu’il était maire. Et enfin il a amorcé un virage en direction de Pékin qui inquiète les Etats-Unis.
La signature annoncée du contrat entre l’armée de l’air indienne et Dassault pour l'achat de 36 Rafale marque un tournant tactique à Delhi, dont l’obsession est aujourd’hui la Chine, et non plus le Pakistan.
L’attaque terroriste contre une base de l’armée indienne au Cachemire, dimanche 18 septembre, pousse le premier ministre indien, Narendra Modi, arrivé à mi-mandat, à clarifier sa politique étrangère : resserrer les liens avec les voisins immédiats et hausser le ton à l’égard des ennemis de toujours.