L’attaque terroriste contre une base de l’armée indienne au Cachemire, dimanche 18 septembre, pousse le premier ministre indien, Narendra Modi, arrivé à mi-mandat, à clarifier sa politique étrangère : resserrer les liens avec les voisins immédiats et hausser le ton à l’égard des ennemis de toujours.
Alors que le dictateur Kim Jong-un vient de procéder à un cinquième essai nuclaire, des dissidents qui se sont échappés essaient d'organiser une opposition en exil depuis la Grande-Bretagne. Certains y croient, mais beaucoup veulent juste fuir le cauchemar nord-coréen.
Le premier scrutin depuis la révolution des parapluies de 2014 a été marqué par une participation record, et l’entrée au conseil législatif de la génération Occupy Central et des localistes. Le camp démocrate en sort radicalisé et renforcé.
La fondatrice des Missionnaires de la Charité, qui avait débarqué à Calcutta en 1929, a consacré sa vie à la conversion des Hindous et à la lutte contre l’avortement. Pas de quoi en faire une sainte, explique Aroup Chatterjee, auteur d’une enquête fouillée sur la religieuse d’origine albanaise.
Le géant d’Asie ne monte quasiment jamais sur les podiums. La pauvreté du pays est une explication. « Notre culture et notre système de castes y sont pour beaucoup », ajoute un universitaire.
Le 15 août, l'Inde célèbre l'anniversaire de son indépendance. Avec plus de 4 500 communautés parlant 325 langues ou dialectes différents, ce pays est « un modèle unique de pluralisme », explique à Mediapart Vidhu Verma, professeur au Centre d’études politiques à Delhi.
L’empereur du Japon Akihito, 82 ans, souhaite abdiquer. La droite nationaliste du premier ministre Shinzo Abe ne l’entend pas de cette oreille. La pratique était pourtant courante dans l’histoire millénaire du « trône du chrysanthème ». Analyse.
Katmandou reprochait à Delhi d’avoir encouragé le blocus du petit pays himalayen l’hiver dernier, en soutenant l’agitation des minorités ethniques. Élu premier ministre le 3 août, le chef de file maoïste Prachanda entend tourner la page.
Les aveux télévisés et les condamnations se multiplient pour les victimes de la vague de répression du 9 juillet 2015. Les procès de quatre des dix-huit défenseurs des droits de l’homme encore en détention se sont tenus cette semaine, laissant apparaître la volonté du régime de se justifier offensivement et médiatiquement, plutôt que d'entretenir le silence vis-à-vis de ses opposants.
Le gouvernement Modi est en train d’organiser le rapatriement de dix mille ressortissants indiens ayant perdu leur emploi dans la monarchie pétrolière, actuellement bloqués dans des camps de réfugiés. Beaucoup travaillaient sur des chantiers d’infrastructures qui ont été gelés par la crise économique.
Un attentat suicide, revendiqué par l’État islamique, a fait au moins 80 morts dans la capitale afghane. Il visait une manifestation de la minorité chiite hazara.
Mort en 2005 après seize ans de résidence surveillée, Zhao Ziyang fut l’un des artisans des réformes à l’origine du miracle économique chinois et l'un des principaux soutiens au mouvement de Tian'anmen. La publication de ces textes rappelle la liberté relative qui existe à Hong Kong par rapport au continent.
L'attentat contre un restaurant de Dacca fréquenté par les expatriés, début juillet, provoque une énorme onde de choc dans le pays. Les marques de textile étrangères réfléchissent à leur déménagement, tandis que le gouvernement de Sheikh Hasina renforce la répression contre ses opposants politiques.
Un rapport publié par l'association des journalistes hongkongais dénonce le contrôle idéologique grandissant de Pékin sur la région administrative spéciale. La veille, une grosse manifestation s'est tenue contre l’incapacité du gouvernement à tenir tête à Pékin.
La tentative de censure d'un film dénonçant le trafic de drogue au Pendjab, mi-juin, a relancé le débat sur la liberté d'expression dans le sous-continent. Cinéastes, photographes, peintres… Sous la pression des fondamentalistes hindous, les artistes refrènent leur expression politique.
La police du Bangladesh annonce avoir mis fin samedi à l'attaque d'un restaurant de Dacca, la capitale du pays, tuant six assaillants et libérant treize otages après une nuit de siège. Vingt personnes ont été tuées dans l'attaque d'un restaurant.