L’accélération des démonstrations guerrières de Pyongyang provoque des fissures dans l’alliance entre la Corée du Sud et les États-Unis. Les analyses sur les motivations du régime divergent.
Plus aveugle que jamais face aux persécutions et aux violences infligées à la minorité musulmane des Rohingyas, et sourde aux protestations internationales, l’ancienne icône de la démocratie se déclare décidée à protéger les droits de « tous les habitants ». Sans dire quand, ni comment.
La Corée du Nord est sur le point de devenir une grande puissance nucléaire. Le dictateur Kim Jong-un pourrait à terme monnayer très cher un simple moratoire de ce programme – et non une dénucléarisation.
Dans une déclaration récente, Donald Trump s’en est pris vertement à Islamabad, son principal allié dans la lutte antiterroriste, qui « accueille les mêmes terroristes que nous combattons », en l’occurrence les talibans afghans. Parmi eux, le clan des Haqqani, ou l’histoire de la radicalisation sans fin d’une famille passée de la lutte contre les Soviétiques à la guerre contre les États-Unis.
Une commission internationale constituée à sa demande vient de présenter à la première ministre une série de propositions pour mettre un terme au statut de paria et aux violences infligées par l’armée, la police et la majorité bouddhiste à la minorité musulmane des Rohingyas. Après avoir trop longtemps fermé les yeux, saisira-t-elle cette occasion de sauver son honneur perdu ?
Responsables d’attentats meurtriers dans les années 2000, les djihadistes indonésiens, décimés par une répression brutale, sont en pleine réorganisation. Sous l’influence des combattants rentrés du Proche-Orient et de Daech, de multiples groupes armés veulent désormais étendre le califat jusqu’en Birmanie.
Wang Dan, ancien leader étudiant du mouvement de la place Tiananmen de Pékin en 1989, était de passage à Paris pour donner une série de conférences sur l’impact du mouvement démocratique aujourd’hui. Mediapart a pu le rencontrer pour recueillir son témoignage et son analyse de la Chine contemporaine.
Le 2 juillet 1997, le décrochage brutal de la devise thaïlandaise, le baht, précipitait le « miracle asiatique » dans le fossé. Retour sur cet événement majeur, annonciateur de la crise financière globale survenue en 2007-2008, avec Michel Camdessus, son acteur principal, à la tête du Fonds monétaire international.
Assiégé à Mossoul et à Raqqa, le califat d’Abou Bakr al-Baghdadi se tourne vers l’Asie du Sud-Est pour conquérir de nouvelles provinces. C’est en tout cas l’objectif proclamé par des groupes djihadistes issus d'anciennes rébellions et qui se battent désormais sous le drapeau de Daech au sud des Philippines.
Vingt-huit ans après le massacre de juin 1989, l’événement est toujours tenu sous le boisseau par les autorités chinoises. Mediapart a rencontré des familles qui se battent encore pour la vérité.
À l’issue de leur rencontre à l’Élysée, samedi 3 juin, ni Narendra Modi, ni Emmanuel Macron n’ont évoqué le projet de centrale nucléaire géante d’EDF dans le sous-continent. Le premier ministre indien a préféré insister sur le solaire.
En rencontrant coup sur coup Donald Trump et Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a donné à l'étranger l'image d'un dirigeant qui n'allait pas s'en laisser conter. Le premier ministre indien, en tournée en Europe, fait un crochet par Paris les 2 et 3 juin pour le rencontrer.
L’explosion d’un camion piégé mercredi 31 mai en plein cœur de Kaboul a fait plus de 180 morts, et près de 700 blessés. Si personne n'a encore revendiqué l'attentat, les talibans ont gagné du terrain ces dernières années et l’État islamique est désormais présent dans l’est de l'Afghanistan.
Diminuer le nombre de soldats et renouveler les équipements : c’est l’objectif du président Xi Jinping, dans un contexte régional tendu. Plus habitués au maintien de l’ordre intérieur, les militaires s’entraînent en fournissant à l’ONU de gros contingents pour le maintien de la paix.
Le premier ministre nationaliste hindou a gagné les élections générales en Inde il y a exactement trois ans, le 16 mai 2014. Sa conception musclée du pouvoir inquiète, même si elle n'a pas grand chose à voir avec celle d'un Erdogan ou d'un Poutine.
La Corée du Sud a élu mardi 9 mai un président au profil atypique, plébiscité pour ses promesses de transparence et de lutte contre la corruption. Face à la question nord-coréenne, Moon Jae-in prône la négociation et la coopération économique.