Dans un entretien à Mediapart, le ministre socialiste du redressement productif s'explique sur sa vision de l'écologie. Il défend ardemment le nucléaire et reste persuadé de l'intérêt de techniques propres d'extraction des gaz de schiste.
Angela Merkel et François Hollande n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord quant aux contours précis de la taxe sur les transactions financières, même s'ils veulent aboutir avant les européennes. Selon nos informations, Bercy a avancé une nouvelle proposition pour sortir de l’impasse, mais celle-ci réduirait considérablement la portée de la taxe.
Le président de la République a réuni lundi un « conseil stratégique de l’attractivité » avec 34 grands patrons étrangers, dans la droite ligne de son « pacte de responsabilité ». Sourd aux appels de sa majorité à rassurer les électeurs de gauche avant les municipales, il reste persuadé qu’il sera jugé, en 2017, sur l’emploi.
Le ministre délégué au développement Pascal Canfin s'explique sur son refus d'amendements appelant à sanctionner les grands groupes qui contreviendraient aux bonnes pratiques sociales et environnementales dans les pays du Sud. Bercy s'y opposait. Selon l'écologiste, le travail ne fait que commencer.
« Hollande a viré Ayrault en décembre mais personne ne le sait ! » dit un conseiller. Les deux hommes s'éloignent, sur la forme et sur le fond. La politique économique ou les réformes de société provoquent des tensions. La question ressurgit : à quoi sert Matignon dans la Ve République et sous le quinquennat, qui n’a fait que renforcer le rôle du chef de l’État ?
Un an après le drame du Rana Plaza au Bangladesh, l’Assemblée se penche sur le projet de loi sur le développement. Un texte que certains députés aimeraient muscler pour renforcer la responsabilité des grands groupes. Bercy s'y oppose.
Matignon a envoyé mi-janvier une circulaire rappelant aux ministres les règles à respecter lors de leurs déplacements en régions à deux mois des municipales. Lundi, Jean-Claude Gaudin a menacé de saisir la commission des comptes de campagne après la visite de Manuel Valls à Marseille.
Depuis le 31 décembre, le discours du président de la République ressemble de plus en plus aux tenants de la « troisième voie », théorisée à la fin des années 1990 par Tony Blair et Gerhard Schröder. Le « pacte de responsabilité » en est la démonstration. Et la récente visite à l’Élysée de Peter Hartz, inspirateur de l’Agenda 2010 de Schröder, en est un symbole.
L’indifférence des Français aux escapades « sentimentales » des princes qui les gouvernent est le pendant de leur tolérance à l’égard de la corruption de la classe politique. C’est la marque d’un profond et récurrent déficit démocratique.
Invité de Bruce Toussaint sur iTélé, Edwy Plenel est revenu sur nos révélations du week-end sur l'appartement utilisé secrètement par François Hollande pour ses rencontres avec l'actrice Julie Gayet. Vidéo dans l'article.
L’appartement du 8e arrondissement de Paris, utilisé secrètement par François Hollande pour ses rencontres avec une actrice, est au nom de Michel Ferracci, soupçonné de liens avec le grand banditisme corse. Son ex-épouse, l’actrice Emmanuelle Hauck, qui prêtait cet appartement, était devenue la compagne de François Masini, assassiné le 31 mai 2013 en Corse, également soupçonné d’être lié au gang de la Brise de Mer.
L'affaire Dieudonné en est une nouvelle démonstration : Manuel Valls est “le vrai président”. Deux ouvrages de journalistes politiques au cœur du pouvoir, publiés en cette rentrée de janvier, éclairent davantage la relation entre le président et son ministre de l’intérieur.
Pour la deuxième fois de son quinquennat, c’est un président affaibli qui s’est plié à l’exercice télévisuel des vœux pour confirmer les fondamentaux de la politique menée depuis vingt mois.
Une communication mal maîtrisée, mâtinée d’imprudence, qui devient une erreur politique par faiblesse de ligne : la polémique suscitée par la publication sur le site de Matignon de cinq rapports consacrés à l’intégration est un cas d’école des cafouillages de l'exécutif.
Mardi soir, il sera de nouveau à Bruxelles pour négocier l'union bancaire voulue par François Hollande. Le ministre des finances, fragilisé et récemment désavoué par Jean-Marc Ayrault, conserve le soutien du chef de l’État, dont il est l’émissaire auprès des marchés et de la Commission.