Élysée et gouvernement

Les 12 questions que Mediapart aurait souhaité poser à Emmanuel Macron

Élysée et gouvernement

Pour la première fois depuis 2019, le président de la République a donné une conférence de presse à l’Élysée. Voici les questions auxquelles nous aurions aimé qu’il réponde.

Affaire Oudéa-Castéra : et maintenant, le soupçon du mensonge

Élysée et gouvernement

Après avoir prétexté avoir retiré son fils du public à cause d’un « paquet d’heures d’absences non remplacées », la ministre de l’éducation nationale a dû reconnaître qu’il n’y avait passé que six mois en maternelle. Les appels à la démission se multiplient.

Le couple Oudéa-Castéra, parangon des élites françaises

Élysée et gouvernement — Analyse

La ministre de l’éducation nationale et son mari, ancienne figure tutélaire de la Société générale et actuel patron de Sanofi, incarnent la jonction des intérêts économiques et politiques des classes dominantes françaises. Leur choix de l’enseignement catholique le plus dur en est une des facettes.

Le nouveau gouvernement fait marche arrière sur l’écologie

Élysée et gouvernement

Promotion du ministre de l’agriculture, disparition du portefeuille de la transition énergétique, silence du nouveau premier ministre sur le climat : le remaniement annoncé jeudi enterre les urgences écologiques.

Remaniement : moins de parité, plus de Sarkozy

Élysée et gouvernement — Analyse

La première équipe ministérielle de Gabriel Attal est une copie de la précédente, dans une version encore plus à droite et encore plus masculine. Deux anciennes ministres de droite rejoignent l’exécutif : Catherine Vautrin, qui hérite d’un grand ministère social, et Rachida Dati, nommée à la culture malgré sa mise en examen.

Le premier ministre est gay, mais pas trop

Élysée et gouvernement — Parti pris

Le nouveau premier ministre est le plus jeune de la Cinquième République. Il est aussi ouvertement gay. Ce n’est pas anodin dans un pays où des élus ont longtemps caché leur homosexualité. Mais cette visibilité ne gomme pas le bilan d’un fidèle parmi les fidèles de Macron.

Attal : du strausskahnisme à Matignon, l’itinéraire d’un professionnel de la politique

Élysée et gouvernement

Propulsé à la tête du gouvernement, Gabriel Attal a connu une ascension symbolique du Parti socialiste finissant et de la genèse du macronisme : la promotion de jeunes apparatchiks devenus de bons communicants.

Emmanuel Moulin, un technocrate pro-business à Matignon

Élysée et gouvernement — Analyse

Le président de la République a choisi le directeur du Trésor pour occuper le poste stratégique de directeur de cabinet du premier ministre. Comme Gabriel Attal, Emmanuel Moulin incarne le macronisme à sa façon : les réseaux sarkozystes, le lien public-privé et une vision pro-entreprises de l’économie.

« Réarmement » et « régénération », ces indicateurs d’un pire politique à l’œuvre

Élysée et gouvernement — Parti pris

En sortant de son chapeau deux mots chargés de cette autorité qui lui manque, Emmanuel Macron joue avec le feu rhétorique, tant ils renvoient aux troubles paniques d’une France au tropisme absolutiste. Rappel lexicologique.

Gabriel Attal à Matignon : Macron fait le choix des sondages

Élysée et gouvernement — Analyse

Le président de la République a nommé son ministre de l’éducation pour succéder à Élisabeth Borne. À 34 ans, l’ancien militant socialiste devient le plus jeune premier ministre de la Ve République. Faute d’inflexion sur la ligne ou sur la méthode, sa feuille de route paraît tout aussi impossible que celle de sa prédécesseuse.

Matignon : Borne débarquée, son successeur nommé mardi

Élysée et gouvernement

Élisabeth Borne a présenté, lundi 8 janvier, sa démission au président de la République. C’est bien Emmanuel Macron, pourtant, qui a choisi de la débarquer de Matignon, désireux de donner un nouvel élan à son quinquennat. Un nouveau premier ministre doit être nommé mardi.

Emmanuel Macron invente les vœux muets

Élysée et gouvernement — Analyse

Le chef de l’État a adressé ses vœux aux Français, à l’aube de la nouvelle année. Un exercice convenu, plus court que l’année précédente, dont il n’est pas sorti grand-chose. La promesse d’un « réarmement civique » du pays, à l’école en particulier, confirme toutefois la tonalité politique de ce second quinquennat.

Le président Protée ne parle plus que pour ne rien dire

Élysée et gouvernement — Parti pris

Les vœux vespéraux d’Emmanuel Macron pourraient être les derniers tant l’exercice paraît vain, l’émetteur usé, les récepteurs à bout de nerfs. Comme si tournait désormais à vide le verbe agonisant du président sépulcral d’une Ve République caverneuse.

Élisabeth Borne, l’esseulée de Matignon

Élysée et gouvernement

En mettant en œuvre la droitisation du projet de loi immigration, la première ministre a perdu ses derniers soutiens dans le camp présidentiel. Sa loyauté au chef de l’État lui a-t-elle fait gagner, à l’inverse, quelques mois de sursis ? Des voix de plus en plus audibles réclament son départ, pour acter la fin du « en même temps ».

Les macronistes jouent la carte de l’entêtement pour éviter l’empêchement

Élysée et gouvernement

Mardi 12 décembre, le gouvernement a défendu à l’Assemblée sa décision de poursuivre le processus législatif sur la loi immigration rejetée la veille. Dans une ambiance électrique, les macronistes ont peiné à convaincre de leur faculté à obtenir une majorité.

Immigration : la défaite des irresponsables

Élysée et gouvernement — Parti pris

Pris de court par la motion de rejet adoptée à l’Assemblée, les macronistes crient au « déni de démocratie » et dénoncent les « politicailleries » des oppositions. Un argumentaire pour le moins osé, venant d’un pouvoir qui n’a cessé de passer en force et de manœuvrer en coulisses, y compris avec la droite la plus extrême.