Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA, est entré en vigueur de manière provisoire il y a un an, le 21 septembre 2017. Mais le parlement français se prononcera, au plus tôt, à l’automne 2019. Un report qui révèle les hésitations de l’exécutif, politiquement isolé.
Le Rassemblement national soutient la candidature d’un groupe de défense des fermiers blancs d’Afrique du Sud pour le prix Sakharov du parlement européen, censé récompenser ceux qui contribuent « à la lutte pour les droits de l’homme dans le monde ». Une initiative qui s'inscrit dans le sillage de Donald Trump et de collectifs de suprémacistes blancs aux États-Unis.
Poète, romancier et alpiniste, Erri de Luca est aussi une figure de la scène publique italienne, ancien militant d’extrême gauche, opposant aux grands travaux et aujourd’hui contempteur de la politique anti-migrants déployée par le gouvernement.
Les députés espagnols ont approuvé jeudi 13 septembre le décret du gouvernement socialiste autorisant l’exhumation des restes du dictateur Francisco Franco de son mausolée de Valle de los Caídos, près de Madrid. Se pose désormais la question de l’avenir de ce lieu. L’Espagne se déchire toujours sur cette question.
Dans son discours sur l’état de l'Union – son dernier avant les européennes de 2019 –, le président de la Commission Jean-Claude Juncker s’est montré avare en annonces. Parmi les seuls points saillants de l’exposé, il a plaidé pour une réforme de la prise de décision dans certains domaines clés, dont la politique fiscale.
Le parlement européen a débattu mardi d’un rapport sur l’État de droit en Hongrie appelant à engager une procédure contre le gouvernement de Viktor Orbán. Une majorité de députés s’est prononcée en sa faveur, mais les chances que ce vote aboutisse à de réelles sanctions sont maigres.
Les Démocrates de Suède (extrême droite) ont confirmé leur ascension, à la faveur d'une campagne hantée par l’enjeu migratoire. Les grands partis de gouvernement continuent de décliner, laissant place à un paysage politique de plus en plus fragmenté.
Malgré l’outrance de son propos, les intuitions de l’ancien gourou de Donald Trump ne sont pas sans pertinence. Plongée dans la ligne stratégique et idéologique de celui qui entend faire de l’Europe, « espace d’insouveraineté », son nouveau terrain de libération de la haine.
Après avoir été des modèles de stabilité, les systèmes partisans d’Europe du Nord ont subi des transformations profondes. Les partis historiques, sociaux-démocrates en tête, ont collectivement décliné, et une droite nationale-populiste s’est implantée quasiment partout.
Les Démocrates de Suède, le principal parti d’extrême droite du royaume, a le vent en poupe avant les élections législatives, régionales et municipales de dimanche. Reportage dans l’extrême sud du pays, où cette formation issue de la mouvance néonazie est déjà bien implantée.
Expulsions massives, centres de rétention surpeuplés… Devenue la première porte d’entrée pour les migrants en Europe, l’Espagne fait face aux critiques du Conseil de l’Europe sur sa gestion des frontières à Ceuta et Melilla, deux enclaves espagnoles situées au nord du Maroc.
Le premier ministre socialiste Pedro Sánchez a proposé, lundi 3 septembre, un référendum pour statuer à nouveau sur l’avenir de la Catalogne au sein de la monarchie espagnole. Une proposition saluée à gauche par Podemos, mais rejetée par les indépendantistes catalans.
Les Suédois sont appelés aux urnes dimanche. À Stockholm comme ailleurs sur le continent européen, le Parlement pourrait voir progresser le nombre de sièges de l’extrême droite. Radiographie d’une Europe qui penche de plus en plus du côté des forces brunes.
Après le meurtre d’un Allemand dans cette ville de Saxe, attribué par la police à deux suspects d’origine syrienne et irakienne, et alors que la confusion politique règne, le parti d'extrême droite Alternative für Deutschland (AfD) espère profiter de la situation.
Le gouvernement socialiste espagnol engagera vendredi les démarches administratives visant à exhumer le corps de l’ancien dictateur Franco. Si à gauche, la mesure fait l’unanimité, les partis de droite s’opposent à l’initiative, considérant qu’elle n’a aucun caractère d’urgence.
Le leader du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn, malmené à Londres en raison de son antisémitisme supposé, n’a pas voulu profiter d’un débat pourtant très attendu avec Yanis Varoufakis, à Édimbourg, pour abattre de nouvelles cartes dans le dossier du Brexit.