Chaque année, la cellule française de renseignement financier Tracfin publie un rapport de son activité. L'année 2011 a vu plus d'un millier de signalements.
Dans un entretien vidéo, Jean-Philippe Gasparotto, secrétaire (CGT) du Comité de groupe de la Caisse des dépôts, dresse un bilan sévère des années Sarkozy et explique pourquoi l'intersyndicale de l'institution interpelle les candidats.
Une violente tempête menace la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et la filiale qu’elle contrôle avec l’Etat, le Fonds stratégique d’investissement (FSI) : ils ont apporté 10 millions d’euros d’argent public à la société AD Industrie, dont le propriétaire est Alain Duménil, récemment condamné à un an de prison avec sursis pour banqueroute frauduleuse. L'homme d'affaires, lié à Alain Madelin, semble avoir profité d'influents appuis. Le patron de la CDC, Augustin de Romanet, le conteste. Enquête.
L'appel est pratiquement unanime, tout du moins en France, pour que la Banque centrale européenne devienne enfin une banque centrale «normale»! C'est-à-dire qu'elle se transforme en prêteur en dernier ressort pour des Etats endettés. Mais est-ce vraiment normal? Et l'accord européen dit de «Merkozy» n'est-il pas qu'une gesticulation supplémentaire? Analyse.
«La Banque du Canada, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon, la Banque centrale européenne, la Réserve fédérale américaine et la Banque nationale Suisse annoncent aujourd'hui des mesures coordonnées pour étendre leur capacité à fournir des liquidités au système financier mondial.»
Nicolas Sarkozy va fêter, jeudi matin, le troisième anniversaire du Fonds stratégique d'investissement, censé protéger les PME françaises les plus prometteuses des fonds spéculatifs. Mais la vérité, c'est que le FSI a copié les mœurs anglo-saxonnes. Comme en atteste l'histoire de Novasep.
Austérité en Grèce, chute de Dexia, recapitalisation des banques: réunis à l'invite de Mediapart, des «économistes atterrés» ont tiré à boulets rouges sur Bruxelles. Compte-rendu et vidéo.
DSK a eu une illumination en sortant du FMI et son successeur en y entrant: mais c'est bien sûr, il faut «prendre la perte» sur la Grèce? Et votre veste, vous la portez à l'endroit ou à l'envers? Parti pris.
Déjà recordman du monde des pertes dans les «subprime» avec quelque 50 milliards d'euros, la banque suisse UBS a révélé qu'un «trader voyou» venait de lui faire perdre deux milliards de dollars à Londres, dans une «transaction non autorisée». Retour sur la maladie des banques.
Les marchés boursiers vont de capitulation en capitulation, signe de leur défiance sur les perspectives économiques, la santé des banques, la réponse des politiques. Et tout cela ressemble à un remake du Japon de la “décennie perdue”, ventes records de coffres-forts compris.
Ils ont à peine la trentaine et jonglent avec des millions. Eric et Benjamin sont traders, Julien gère de la dette. En ces temps de crise, sont-ils sujets aux problèmes de conscience?
Comment faire participer les banques créancières au «réaménagement» de la dette de la Grèce sans que soit évoqué le mot tabou, «défaut»? Avec la résurrection d'un instrument venu des années 1980, les «Brady bonds».
La crise financière aura bientôt 4 ans et, tel un virus, poursuit sa mutation des bilans privés vers les comptes publics. La chasse aux explications et aux responsables se poursuit: un document récent de la BRI apporte de nouvelles évidences contre les «suspects habituels», la Réserve fédérale américaine et les banquiers européens. Analyse.
La crise des dettes souveraines dans la zone euro marque la fin d'un cycle de fuite en avant initié quand le monde développé a commencé à basculer des Trente Glorieuses dans les Trente Piteuses. Et la déconstruction du mythe d'un Etat toujours solvable, entretenu au mépris de l'évidence historique. Parti pris.
Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, quittera ses fonctions en octobre 2011. Le retrait soudain de la course à la succession d'Axel Weber, le favori allemand, accentue la confusion d'un processus peu transparent, alors que même que la crise financière a modifié de facto le mandat de la banque centrale et élargi sa responsabilité à la stabilité financière. Analyse.
Les banquiers auraient crié avant d'avoir mal. Les rapports des experts du Comité de Bâle pour la surveillance bancaire indiquent que les nouvelles exigences de fonds propres et de liquidité que le futur régime Bâle III imposerait aux banques n'auraient qu'un impact marginal sur la croissance économique.