Georges Kiejman s'en prend au juge Gentil, à propos de cette affaire Bettencourt dans laquelle il trempa plus que de raison. L'avocat, qui vole au secours de Nicolas Sarkozy, apparaît tel le vice passant pour vertu. Il excipe d'une morale qu'il n'incarne guère, pour allumer de fâcheux contre-feux.
La mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse dans le cadre de l'affaire Bettencourt, moins d'un an après sa défaite à la présidentielle, vient rappeler un fait inédit : jamais un président, dès son premier mandat, n’a été cerné par autant d’affaires dont l’argent est le seul ressort, entre financement politique et enrichissement personnel. Inventaire.
L'ex-chef de l'État a été mis en examen jeudi soir pour abus de faiblesse. En cause : ses visites au domicile de la milliardaire, durant la campagne présidentielle de 2007, pour de possibles financements illicites.
Une demande d'indemnisation vient d'être adressée au ministre de l'intérieur Manuel Valls par Olivier Morice, l'avocat de la famille du caporal Legouad.
Jérôme Cahuzac n'a pas hésité à user de tous les moyens de l'État pour tenter d'étouffer l'affaire de son compte suisse. Appuyé par les communicants de Stéphane Fouks, il aura su embarquer à sa suite l'ensemble du pouvoir, une partie de son administration et la plupart des médias.
Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une information judiciaire visant Jérôme Cahuzac pour « blanchiment de fraude fiscale ». Il valide ainsi l'ensemble des informations publiées par Mediapart.
La députée PS nie avoir détourné 714 000 euros de subventions au profit d'associations fantoches dans un but électoraliste. « Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes », affirme-t-elle. Elle a tenté de faire diversion sur son ancien attaché parlementaire, qui « gérait tout ».
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) juge que la France n'avait pas le droit de condamner le citoyen ayant brandi une pancarte “Casse toi pov'con” devant Nicolas Sarkozy, la liberté d'expression étant protégée dans les sociétés démocratiques.
Face aux juges, Michel Vauzelle, président socialiste de la région Paca depuis 1998, a fait part de son « indignation devant la façon dont on a pu salir la région ». Mais il s'est bien gardé d'expliquer pourquoi il a laissé se perpétuer un système qui a mené à des dérives, qu'il qualifie lui-même « de corruption ».
Jean et Xavière Tiberi sont condamnés en appel dans l’affaire des faux électeurs du Ve arrondissement de Paris, après... seize années de procédure. L’occasion de relire l’ordonnance de renvoi très instructive rédigée par les juges d’instruction en 2008. Jean Tiberi est élu depuis 1965.
Jugée depuis le 4 mars pour détournement de fonds publics, la députée socialiste Sylvie Andrieux bénéficie de revirements en chaîne. À la barre, les principaux organisateurs d'associations fictives chargent dorénavant son ex-attaché parlementaire, Rolland Balalas, absent pour maladie. « Ce procès se transforme en procès de voyous », constate le procureur.
Jugée pour détournement de fonds publics, la députée Sylvie Andrieux a bénéficié mercredi du revirement d'un des principaux organisateurs d'associations fictives, qui affirmait avoir fait campagne pour elle en échange de subventions. Ce dernier met désormais en cause son ex-attaché parlementaire à qui il aurait versé des pots-de-vin.
Une note secrète de Bercy, établie en 2005 par trois « sages », recommandait à l'État de refuser toute transaction avec Bernard Tapie, si celle-ci devait aboutir à une indemnité supérieure à 145 millions d'euros ou si une fraction de cette somme devait tomber, en net, dans sa poche. Découverte par Mediapart, cette feuille de route va compliquer l'audition de l'ancienne ministre par la Cour de justice de la République.
Mediapart publie l’ordonnance de référé qui condamne Marcela Iacub, le Nouvel Obs et les éditions Stock, poursuivis par DSK pour atteinte à la vie privée après la publication du livre « Belle et Bête ».
Aujourd’hui s’ouvre à Turin le procès en appel de l’usine italienne Eternit, dont les anciens dirigeants ont été condamnés à de lourdes peines de prison. La semaine dernière, la chambre d’appel de Paris a, elle, décidé que les plaintes déposées par les ouvrières de l’usine Amisol de Clermont-Ferrand ne donneront pas lieu à un jugement. Un procès pénal de l’amiante a-t-il encore une chance de se tenir en France ?