Le tribunal administratif de Paris a autorisé une conférence de la candidate LFI aux élections européennes à l’université Paris-Dauphine-PSL. L’établissement avait invoqué un « risque de troubles à l’ordre public ».
L’association de défense des libertés numériques La Quadrature du Net a déposé plainte jeudi contre la SNCF pour usage illégal d’algorithmes de surveillance dans plusieurs gares françaises.
Ils sont français et musulmans. Ils ont grandi et étudié en France. Et ont fini par quitter leur pays. D’autres y réfléchissent. Comment expliquer ce phénomène d’exil à bas bruit ? Discussion dans « À l’air libre », à l’occasion de la sortie du livre-enquête « La France, tu l’aimes mais tu la quittes ».
La métropole de Lille a retiré sa subvention à l’Atelier populaire d’urbanisme du Vieux-Lille, au motif qu’il aurait violé son contrat d’engagement républicain en participant à des violences verbales lors d’une expulsion de gens du voyage. Des faits démentis par l’association.
Aux États-Unis comme en Allemagne, de plus en plus d’aéroports proposent aux voyageurs des parcours « sans contact » basés sur l’utilisation de la reconnaissance faciale. Testés à Orly ou à Lyon, ces systèmes font craindre un pas supplémentaire vers la surveillance biométrique.
Interdictions, sanctions, convocations d’élus et de syndicalistes pour « apologie du terrorisme » : la solidarité avec la cause palestinienne est dans le viseur des autorités françaises. Notre émission spéciale sur Mediapart.
La candidate LFI aux élections européennes devait donner une conférence à Paris Dauphine-PSL le 6 mai. L’université ne l’a pas autorisée, invoquant un « risque de trouble à l’ordre public ».
Pour un article mettant en doute le « républicanisme » de certains « képis » sur la base de diverses enquêtes de presse, dont certaines de Mediapart, le syndicaliste Olivier Cuzon a été convoqué au commissariat de Brest. La plainte en diffamation émane de Gérald Darmanin en personne.
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée va devoir s’expliquer sur un communiqué publié le 7 octobre 2023. Selon nos informations, 385 signalements pour des propos liés à la guerre au Proche-Orient ont été transmis à la justice entre le 7 octobre et le 31 décembre 2023. Une enquête a été lancée dans presque tous les cas.
Depuis le début de la riposte israélienne à l’attaque du Hamas du 7 octobre, les préfets sont mobilisés pour interdire des manifestations, mais également des conférences ou des projections de films, organisées en soutien aux Palestiniens.
Alors que la préfecture de police de Paris teste ce dimanche, pour la première fois, la vidéosurveillance algorithmique lors de la rencontre Paris Saint-Germain - Olympique lyonnais, certains fans de football s’inquiètent de l’impact potentiel de cette technologie sur leurs libertés.
La solidarité avec la Palestine est devenue un délit. Vouloir l’exprimer par la parole, l’écrit ou la manifestation, est passible de convocation policière, de condamnation pénale ou d’interdiction préalable. Tous les démocrates devraient s’en inquiéter.
La mission d’information du Sénat sur les violences survenues à l’été 2023, après la mort de Nahel, a rendu ses conclusions. Nombre des propositions du rapporteur LR portent sur la surveillance et le contrôle des réseaux sociaux.
Le fournisseur d’électricité poursuit l’ONG pour l’intrusion dans la centrale de Flamanville en mars 2022. Les quinze militants qui ont participé à l’opération risquent également un an de prison. Greenpeace dénonce une procédure bâillon.
Le mouvement d’aide juridique aux manifestants est dans le viseur de l’Intérieur qui l’accuse notamment d’inciter à la violence. « DefCo » conteste et entend se « battre contre cette décision via tous les recours possibles ».
Le Parlement s’apprête à créer un « délit d’outrage en ligne ». Passible d’un an de prison, cette infraction aux contours flous pourra être également sanctionnée d’une amende forfaitaire. Loin de lutter contre le seul cyberharcèlement, elle punira des propos tenus en ligne sur des critères larges.