Attisées par l’urgence climatique, les tensions n’ont jamais été aussi fortes entre les organisations écologistes et l’État, qui se veut désormais implacable vis-à-vis de certains modes d’action tels que la désobéissance civile et assume la criminalisation d’un « écoterrorisme ».
Paulo est cordiste pour les actions coup de poing de Greenpeace, Léa est décrocheuse de portraits et militante à Alternatiba et Manu se bat contre l’installation des fermes-usines en Bretagne. Tous les trois témoignent pour Mediapart de la répression dont ils ont été la cible.
Mi-juin 2023, le ministère de l’intérieur avait pris 107 « interdictions administratives de territoire » contre des militants étrangers susceptibles de venir manifester en France. Mardi, le tribunal administratif de Paris a rendu ses quatre premières décisions, qui condamnent l’État.
La Haute Cour de Londres demande à la justice américaine de garantir que le fondateur de WikiLeaks bénéficie, en cas d’extradition, de la protection accordée par le premier amendement. Si elle ne le fait pas d’ici trois semaines, il pourra faire appel de son extradition.
Un livre de témoignages propose un contre-récit de ce qui s’est passé lors de la manifestation contre les mégabassines du 25 mars 2023 : peur, doutes, colère et volonté accrue d’agir contre l’écocide.
En 2017, sous pression de l’extrême droite, le président de la région des Hauts-de-France avait retiré la subvention de Pastel FM, qu’il accusait de « prosélytisme religieux ». La cour administrative d’appel de Douai affirme que ces accusations ne reposaient sur aucun élément matériel.
Accusé de racisme et d’antisémitisme dans le passé, l’activiste combat avec virulence la présence française en Afrique. Le gouvernement s’appuie sur un article du Code civil qui n’est plus utilisé depuis 1967.
Aux Archives nationales, une exposition rappelle la tension de Simone Veil au moment de présenter, le 26 novembre 1974, son projet de loi sur l’IVG. En complément, plongée dans les vingt-cinq heures de débats ahurissants ayant suivi à l’Assemblée nationale.
À la suite des révélations de notre enquête « Predator files », le gouvernement états-unien a édicté de nouvelles sanctions contre le groupe Intellexa, fabricant du logiciel espion Predator, et son patron israélien Tal Dilian, au cœur de multiples scandales.
Mediapart les a recensés un par un : la préfecture de police de Paris a publié, depuis leur autorisation le 19 avril 2023, au minimum 144 arrêtés permettant l’usage de drones ou d’hélicoptères de surveillance. Les compétitions sportives et les manifestations sont les principaux événements concernés par cette banalisation.
Géolocaliser un appareil pour faire avancer une enquête nécessitera l’accord d’une autorité indépendante et non plus du parquet. C’est la décision prise par la Cour de cassation, interprétant une jurisprudence européenne.
Cinquante ans après la loi Veil, le Sénat a voté pour la constitutionnalisation de l’avortement. « Plus jamais les faiseuses d’ange, les cintres, les aiguilles, les mortes », a déclaré l’écologiste Mélanie Vogel. Le texte doit encore être adopté en Congrès lundi prochain.
Après une campagne du Rassemblement national, la région présidée par Renaud Muselier (Renaissance) a brutalement retiré ses promesses de subventions à deux films traitant de la question palestinienne, dont l’un est produit par le cinéaste israélien Eyal Sivan.
Pour empêcher son transfert aux États-Unis, où il risque la prison à vie, le fondateur de WikiLeaks abat sa dernière carte en droit britannique les 20 et 21 février. Au regard de l’intérêt public majeur des informations qu’il a contribué à révéler, nous devons, en tant que journalistes et citoyens, nous dresser pour obtenir sa libération.
Sous l’impulsion du ministère de l’intérieur, de nombreuses communes accueillant des épreuves des JO augmentent leurs moyens de vidéosurveillance comme à Châteauroux, Torcy ou Saint-Denis. Une poignée d’élus, de citoyens et d’ONG s’inquiètent.
Plusieurs expertes de l’ONU s’inquiètent des « attaques » subies par la journaliste Rokhaya Diallo depuis des années dans le débat public en France, « liées à son travail légitime en faveur des droits de l’homme ».