Avec « L’Enfance du monde », l’Argentin Michel Nieva imagine les « Caraïbes antarctiques » en 2272 et confirme que la science-fiction est le genre littéraire idéal pour penser notre chaos climatique. Y compris pour ne pas en laisser le monopole à Elon Musk et à ses avatars ultras.
Pour éprouver ce que subit Gaza sous le déluge de feu israélien, il faut lire le poète palestinien Mosab Abu Toha, né en 1992. De passage à Paris la semaine prochaine, il accordera un entretien à Mediapart. En attendant, plongeons-nous dans son œuvre.
Michael Walzer, référence mondiale de la philosophie politique, revient pour Mediapart sur l’élection états-unienne et son dernier livre « Le Paradoxe des libérations nationales ». Entretien.
Selon nos informations, Sand Van Roy, la plaignante de l’affaire Luc Besson, a déposé plainte en diffamation contre Caroline Fourest et son éditeur. Elle reproche notamment à l’essayiste d’avoir relayé dans son dernier livre une « fake news » plusieurs fois démentie, et sans la contacter.
Peut-on aborder l’histoire de la famille Freud en faisant un roman ? La psychanalyse est-elle romanesque ? Avec « Les sept maisons d’Anna Freud », Isabelle Pandazopoulos répond par l’affirmative, et réussit son roman avec brio.
Dans son livre « Vies rebelles », la chercheuse états-unienne Saidiya Hartman retrace à partir de bribes d’archives la vie de femmes noires au début du XXe siècle. Un travail d’histoire et de littérature qui revisite le passé pour ouvrir de nouveaux futurs.
Le double Prix Pulitzer Colson Whitehead publie un nouveau volume de sa trilogie de Harlem et dit son inquiétude vis-à-vis de la prochaine élection américaine.
Notre podcast culturel débat de « La Petite Bonne » de Bérénice Pichat, d’« Amiante », premier roman du québécois Sébastien Dulude et de la nouvelle plongée dans le quartier de Harlem du double prix Pulitzer Colson Whitehead, « La règle du crime ».
Sous couvert d’alimenter la réflexion autour de #MeToo, plusieurs ouvrages remettant en cause ce mouvement d’émancipation ont récemment été publiés. Un phénomène qui en dit aussi long sur les auteurs de ces livres que sur le milieu de l’édition, qui choisit de les porter dans le débat public.
Dans son livre à paraître, le chercheur revient sur les multiples dimensions du scandale lié au pesticide en Martinique et en Guadeloupe. Cette catastrophe environnementale révèle selon lui la manière destructrice, raciste et patriarcale d’habiter la Terre instaurée par les colonisations.
À la découverte d’une merveille de guingois : « Le Panopticum », écrit à partir de 1921 par un esprit égaré dans la Russie blanche puis rouge. Et qui devait payer de sa vie un tel dilemme bicolore : Andreï Sobol. Sa traductrice, Fanchon Deligne, le reverdit.
Le « statut des juifs » de 1940 donna lieu à une application vétilleuse, selon un document d’archives de Vichy exhumé par l’historien Marc Olivier Baruch, puis adapté au théâtre. Avant d’aboutir à un livre : « Quand l’administration française était antisémite ».
L’écrivain Richard Ford publie une nouvelle aventure de son héros Frank Bascombe. À l’occasion de la sortie de ce périple à travers les États-Unis, il évoque la situation de son pays, mais aussi l’élection opposant Donald Trump et Kamala Harris.
Dans son livre « Jusqu’au bout », le sociologue Nicolas Renahy partage le quotidien d’ouvriers retraités de l’est de la France qui jouent un rôle central dans les luttes sociales et contre l’extrême droite.
Installée en Floride, à laquelle elle a consacré un recueil de nouvelles, l’Américaine évoque le duel entre Donald Trump et Kamala Harris, ainsi que son dernier roman, consacré à Marie de France et à la vie dans une abbaye médiévale réservée aux femmes.
L’écrivain nobélisable László Krasznahorkai offre un condensé hilarant de son œuvre prodigieuse, habituellement plus sombre. Comment un employé névrosé de la bibliothèque de New York aura rêvé de mettre sur pied un établissement « éternellement fermé ».