La monnaie virtuelle connaît sa première grande crise. La faillite de la plateforme d'échange de bitcoins MtGox, dans laquelle l'équivalent de près de 460 millions de dollars se sont évaporés, a relancé les appels à une réglementation de la cryptomonnaie. Pierre Moscovici demande à l'Europe de se saisir du dossier.
Lors du 16e conseil des ministres franco-allemand, la France et l'Allemagne se sont engagées à faire adopter « au plus tard en 2015 » la réforme de la directive européenne sur la protection des données personnelles. Une réforme de la convention « Safe Harbor », dont le Parlement européen vient de demander la levée, est également sur les rails.
Plusieurs centaines d'associations et de sites internet ont proclamé ce mardi 11 février « le jour où nous contre-attaquons ». Ils proposent une charte internationale de 13 principes pour garantir les droits des citoyens face aux programmes de surveillance de masse.
Olivier Laurelli, connu sous le pseudonyme de Bluetouff, a été condamné à payer 3 000 euros d'amende pour avoir téléchargé des documents de l’Agence nationale de sécurité sanitaire trouvés via le moteur de recherche.
Le ministère de la défense a diffusé trois documents relatifs au renouvellement du contrat contesté le liant au géant américain. Mais ceux-ci ont été au préalable en grande partie noircis ! Ils confirment seulement que la décision a été prise avec l'aval du cabinet du ministre et de Matignon.
Derrière l'attaque contre un important câble sous-marin, le SEA-ME-WE 4, se trouve le programme sans doute le plus inquiétant de tous ceux révélés par Edward Snowden. Son nom : QUANTUMINSERT. Il permet à la NSA d'installer, à des points névralgiques, un réseau de l'ombre quasiment invisible et indétectable. En France, Orange a décidé de porter plainte contre X.
Selon des documents fournis par Edward Snowden, une unité spéciale de hackers de l'agence américaine a introduit un virus dans le réseau informatique d'un consortium de seize sociétés – dont Orange –, gérant le câble sous-marin qui achemine les communications téléphoniques et internet depuis Marseille vers l'Afrique du Nord, les pays du Golfe et l'Asie.
Olivier Laurelli, journaliste et hacker connu sous le pseudonyme de « Bluetouff », comparaissait en appel pour avoir téléchargé des documents de l'Agence nationale de sécurité sanitaire référencés par Google. Devant des magistrats visiblement dépassés.
Le gendarme de la vie privée vient de publier une série de « recommandations » sur l'utilisation de ces mouchards informatiques installés dans les ordinateurs des internautes. La Cnil se réserve désormais le droit de lancer des procédures de sanction.
Le ministère de la défense a renouvelé le contrat équipant ses ordinateurs, au grand dam des défenseurs du logiciel libre. Sa signature initiale, contre l'avis d'un groupe d'experts de l'armée, avait suscité de nombreuses inquiétudes. En pleine affaire Snowden, le choix du géant américain interroge.
Le Conseil national du numérique s'est auto-saisi du fameux article 13 de la Loi de programmation militaire. Son président appelle à un « vrai débat » sur les questions de surveillance dans l'optique d'une grande loi annoncée pour 2014.
Branle-bas de combat des acteurs d'Internet contre la loi de programmation militaire : celle-ci organise l'accès des services de renseignements aux données électroniques. S'agit-il de la mise en place d'un « Prism » à la française ? C'est ce que dénoncent la plupart des acteurs de l'Internet quand les parlementaires parlent d'un renforcement des protections individuelles.
De l’affaire Prism au scandale Ikea en passant par les boîtes mails hackées des eurodéputés et les écoutes téléphoniques illégales, Mediapart explique les enjeux de cette surveillance généralisée et les recours que peuvent avoir les citoyens.
Les institutions européennes ne veulent pas entendre le message politique lancé par le hacker qui a piraté la messagerie du parlement, comme l'a révélé Mediapart. Et il semble hors de question de remettre en cause le partenariat (100 millions d'euros) unissant, depuis vingt ans, la commission européenne et Microsoft, à chaque fois renouvelé sans appel d'offres.
Des dizaines de milliers de mails et de données personnelles : un hacker a pénétré les messageries des députés européens pour faire la démonstration des immenses failles dans la sécurité informatique de l'institution. Il met en cause le choix de Microsoft qui équipe le Parlement et les « comportements catastrophiques » des élus. Malgré le scandale de la NSA, bon nombre d'institutions restent des passoires.
Louise Merzeau, universitaire et praticienne de la Toile, revient sur la question de “l'oubli numérique”, qui prétend délier brutalement l'internaute, au lieu de l'engager à bâtir un savoir-faire permettant d'agir plutôt que de subir...