Les révélations d'Edward Snowden reposent la délicate question de la régulation d'internet et de son modèle « multipartite ». Les organismes actuellement chargés de gérer le réseau, tous basés aux États-Unis, se réunissent à partir de mardi à Bali.
La fermeture du site Silk Road et l'arrestation de son propriétaire lèvent un coin du voile sur les méthodes employées par les agences américaines pour enquêter sur des réseaux et des sites réputés inviolables : enquête de terrain à l'ancienne, infiltration, surveillance...
Lors de son discours devant l'assemblée générale des Nations unies, la présidente Dilma Rousseff a prononcé un véritable réquisitoire contre le système d'espionnage révélé par Edward Snowden. Le pays a lancé une série de réformes visant à assurer sa souveraineté numérique. Mais ces ambitions ne sont pas sans risques pour le réseau mondial.
Le dépôt d'un amendement visant à accélerer le processus de transfert des pouvoirs de l'Hadopi au CSA, et à éviter un débat à l'Assemblée, a suscité une levée de boucliers contre le futur « CSAdopi ».
Les révélations du whistleblower ont mis en lumière une surveillance générale du net mais également une série d'outils permettant d'y retrouver un peu de confidentialité. Même si certains formats populaires, comme HTTPS ou SSL, pourraient eux-mêmes être corrompus...
Face au séisme provoqué par les révélations sur le système d'espionnage PRISM, les autorités américaines accentuent la pression sur ceux qui aident les « whistleblowers ». La semaine dernière, deux services d'emails chiffrés ont fermé afin de ne pas être contraints, par la justice, à collaborer avec le gouvernement.
OHM2013, l'un des principaux rassemblements de hackers, se termine ce dimanche, après quatre jours de débats et d'ateliers où la question de la démocratisation des outils informatiques a été au cœur des discussions. De notre envoyé spécial.
Lors du camp de hackers OHM 2013, qui se tient actuellement aux Pays-Bas, de nombreuses solutions ont été présentées pour assurer une diffusion sécurisée des informations, et l'anonymat des whistleblowers. De l'application Android jusqu'au projet visant à « chiffrer l'ensemble du web ».
Le camp “OHM2013”, l'un des principaux événements de ce type au monde, montre que le hacker n'est pas seulement un pirate informatique. C'est avant tout quelqu'un qui étudie un système pour se l'approprier, que ce soit l'agriculture, la cuisine, l'art, ou encore le crochetage de serrures. De notre envoyé spécial à Ohm 2013.
Alors que l'ex-“première dame” menace de poursuites, une pétition demandant à Carla Bruni-Sarkozy de rembourser les 410 000 euros qu'a coûté au contribuable son site internet a déjà recueilli plus de 90 000 signatures. Retour sur l'histoire d'un très coûteux et très douteux Wordpress.
Le fondateur de WikiLeaks est intervenu en duplex mercredi à OHM 2013, l'un des plus grands rassemblements de hackers, qui se tient tous les quatre ans aux Pays-Bas. L'occasion de venir en défense des lanceurs d'alerte – Manning mais aussi Edward Snowden –, qui ont permis de former « un nouveau consensus autour de ce qui est juste ». De fait, les whistleblowers sont au cœur de nombreux ateliers cette année. De notre envoyé spécial à OHM 2013.
Retrouvez, regroupés en un e-book et un fichier PDF à télécharger, une série d'articles écrits en décembre 2010 et janvier 2011 sur l'impact de la révolution numérique et le phénomène WikiLeaks.
Cet article a été censuré
Par arrêt du 4 juillet 2013 de la cour d’appel de Versailles, nous avons été contraints de retirer de notre site tous les articles citant les enregistrements Bettencourt, sous peine de 10 000 euros par infraction constatée et par jour de retard. Nous avons contesté cette décision devant la cour de cassation.
Après Pierre Lescure et la ministre de la culture Aurélie Filippetti, l'Hadopi s'est prononcée pour l'ouverture d'un débat sur la légalisation des échanges non marchands de fichiers entre particuliers moyennant une contribution forfaitaire.
Après les révélations sur les programmes de surveillance électronique des États-Unis, Jérémie Zimmermann, porte-parole de la Quadrature du net, analyse les enjeux du combat démocratique pour le respect de la vie privée et des droits civiques sur Internet.