Cette décision, susceptible d’appel, vient mettre un terme provisoire à ce dossier dans lequel la plaignante Sophie Patterson-Spatz accusait le locataire de Beauvau de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance, pour des faits qui se seraient produits selon elle à Paris en 2009.
Mardi 5 juillet, la prestigieuse agence de communication de Bolloré a annoncé le licenciement d’un haut dirigeant. Une décision qui fait suite à l’enquête interne lancée après la révélation de violences sexistes et sexuelles. Celle-ci reste bien timide sur la responsabilité du groupe.
Star de l’arbitrage, associé de l’ancien garde des Sceaux Dominique Perben, l’avocat d’affaires Jean-Georges Betto est renvoyé en octobre devant le tribunal correctionnel de Paris, à l’issue d’une enquête pour « harcèlement sexuel » et « moral ».
La vidéaste Clothilde Chamussy, de la chaîne « Passé sauvage », accuse l’animateur de « DirtyBiology » de harcèlement sexuel. Il est mis en cause par sept autres femmes pour violences psychologiques, sexistes et sexuelles. Il « conteste totalement les accusations » relayées à son encontre.
Une nouvelle femme a raconté à BFMTV avoir eu des « vertiges » après avoir pris un verre avec l’élu en 2013, puis s’être réveillée « complètement dévêtue ». Fraîchement débarqué du gouvernement, le député dénonce des « calomnies ignobles ».
Plusieurs militantes ont affirmé que le député insoumis, élu jeudi président de la commission des finances, a déjà eu un comportement inapproprié avec des femmes. Mais en l’absence de signalement, aucune enquête n’a abouti. L’intéressé dément, tout en admettant avoir « évolué » depuis #MeToo.
En 2017, deux doctorantes et une enseignante ont porté plainte contre un responsable de la filière dédiée aux sports, Staps, de l’université bretonne. L’enquête est toujours en cours. Et aucune sanction disciplinaire n’a été prise.
L’auteur du tube mondial « I Believe I Can Fly », condamné en septembre 2021 par un tribunal de New York pour une série de crimes sexuels, notamment sur des mineures, a écopé d’une peine de 30 ans de prison.
Damien Abad est visé par une enquête pour « tentative de viol », ouverte ce mercredi par le parquet de Paris. Questionné par BFMTV sur le témoignage de la plaignante, l’avocat du ministre a affirmé que son client ne la connaissait « absolument pas », ne sachant pas de « qui il s’agit ». Ce que contredisent plusieurs éléments obtenus par Mediapart. Contacté, Me Benoît Chabert revient sur ses propos.
Jugée pour trafic sexuel de mineures, Ghislaine Maxwell, ex-maîtresse de l’homme d’affaires américain Jeffrey Epstein, avait été reconnue coupable fin décembre à New York. Un verdict qui mettait fin à une longue impunité mais laissait de nombreuses questions ouvertes.
Selon nos informations, Laëtitia*, l’élue centriste qui avait accusé, dans Mediapart, le ministre des solidarités d’avoir tenté de la violer en 2010, a porté plainte lundi 27 juin. Damien Abad conteste « avec la plus grande fermeté » les accusations et annonce une plainte en dénonciation calomnieuse.
Le célèbre youtubeur est accusé de violences psychologiques et sexuelles par plusieurs femmes vidéastes : témoignages de Manon Bril (« C’est une autre histoire »), Clothilde Chamussy (« Passé sauvage »), Marine Périn (« Marinette »), Arnaud Gantier (« Stupid Economics ») et Vincent Manilève.
À la tête d’une chaîne spécialisée de vulgarisation scientifique, le trentenaire est mis en cause par plusieurs vidéastes. L’une d’entre elles l’accuse de viol. Sept autres affirment avoir subi des violences psychologiques, sexuelles, ou avoir constaté un comportement jugé problématique. Il « conteste totalement les accusations ».
Le journaliste a été licencié « en raison des événements intervenus et portés à la connaissance de la direction au cours de l’année 2022 », a annoncé vendredi le groupe propriétaire de BFMTV et RMC. Mediapart avait recueilli de nombreux témoignages et documents mettant en lumière l’usage de son pouvoir par Jean-Jacques Bourdin.
Une syndicaliste de l’entreprise a mis en cause en 2020 l’un des responsables d’un important syndicat CFDT francilien. Le militant, qui dément, a été sanctionné, mais un vif conflit s’est développé aux divers étages de l’organisation. La confédération reconnaît des « maladresses » et a lancé une médiation.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.