Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Malgré des propositions plus audacieuses, le congé paternité devrait passer de deux à quatre semaines au 1er juillet 2021. L’exécutif se dit partisan d’une nouveauté : sept jours obligatoires.
À l’hôpital Robert-Debré, un collectif de soignants dénonce une discrimination à l’embauche à l’encontre des personnels paramédicaux d’origine africaine, antillaise et maghrébine. L’AP-HP annonce le dépôt d’une plainte pour diffamation.
Dans un courrier au premier ministre, le maire de Reims Arnaud Robinet s’est déclaré volontaire pour une expérimentation locale. Il s’est heurté à un mur. Mais le débat sur l’impasse des politiques répressives se poursuit, jusque dans sa ville.
Serpent de mer du quinquennat, l’allongement du congé paternité – ou second parent – devrait être proposé d’ici à la fin du mois. Le gouvernement a plusieurs options.
Par bribes, le gouvernement dévoile ce qu’il entend par « séparatisme » et comment il compte lutter contre, invoquant des « zones grises » dans le droit actuel. Pourtant, dès le moindre soupçon, les pouvoirs de l’administration sont déjà exorbitants.
L’amende forfaitaire de 200 euros pour usage de stupéfiants, expérimentée depuis deux mois dans plusieurs villes de France, est généralisée à l’ensemble du territoire ce mardi.
L’amende forfaitaire de 200 euros pour usage de stupéfiants devrait être généralisée à la rentrée. Cette mesure, mise en place depuis quelques semaines de Rennes à Marseille, peine à convaincre.
Malik Allam, 28 ans, a exercé comme adjoint de sécurité pendant deux ans en Normandie. Il décrit un racisme omniprésent, qui a « gangréné » son quotidien professionnel jusqu’à sa démission. Aujourd’hui, il veut contribuer à « libérer la parole » dans l’institution policière.
L’article 1 du projet de loi ouvrant l'accès à la PMA à toutes les femmes a été adopté mercredi soir, au terme de trois jours de débats. La commission spéciale a échoué à faire passer des dispositions plus « avant-gardistes », dont le gouvernement ne voulait surtout pas.
Lundi, l’examen du projet de loi bioéthique a repris à l’Assemblée nationale. Alors que les opposants à l’élargissement de la PMA s’en prennent au calendrier et au manque d’implication des artisans du texte, la majorité affirme sa « fierté » de le mener à bien.
Réexaminé par les députés à partir de lundi, le projet de « loi bioéthique » prévoit la possibilité pour les enfants issus d’une PMA de connaître l’identité de « leur » donneur. Mais certains couples hétérosexuels conservent le droit de cacher à leurs enfants la façon dont ils ont été conçus. Et les modalités retenues pour établir ces nouvelles filiations suscitent encore de nombreuses critiques.
Malgré sa condamnation à cinq ans de prison avec sursis pour avoir tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos, Damien Saboundjian n’a jamais été sanctionné sur le plan disciplinaire. En mars, il est devenu délégué syndical Unité SGP Police à Grenoble.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.