Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alternant insinuations, contrevérités et formules chocs, la candidate du Front national n'a pas cherché à dérouler une quelconque vision face à Emmanuel Macron, préférant le résumer à l'« héritier » de Hollande. Le candidat d'En Marche! l'a de son côté poussée à se positionner.
Les financements russes de Marine Le Pen se sont organisés autour d'un conseiller de Vladimir Poutine, Alexandre Babakov. Des emails démontrent une ingérence politique de deux lobbyistes russes.
Si Marine Le Pen arrivait à l’Élysée, ils joueraient un rôle important, dans la lumière pour les uns, dans l’ombre pour les autres. Mediapart passe en revue les vingt personnages clés qui entourent la candidate, au-delà du très médiatique Florian Philippot.
Cet ex-chef du GUD, qui fut à la création du mouvement d'Alain Soral, serait omniprésent en coulisses. Ancien avocat fiscaliste – il a notamment ouvert le compte en Suisse de Jérôme Cahuzac –, Philippe Péninque œuvre depuis près de 15 ans au service de la candidate du FN. Toujours dans l’ombre.
Pendant cette campagne, le Front national a élargi sa « liste noire » des médias interdits de suivre Marine Le Pen, confortant son attitude paradoxale : d’un côté il effectue un tri des journalistes, de l’autre il mène une stratégie de « dédiabolisation » qui passe beaucoup par l’utilisation des médias. Récit de deux journalistes ayant couvert le FN, Caroline Monnot (Le Monde) et Marine Turchi (Mediapart).
Depuis le début de la campagne présidentielle, de forts soupçons d’ingérence se tournent vers Moscou. Les médias d’État russes soutiennent activement Marine Le Pen. Mais au lendemain du premier tour, la déception est palpable. La candidate du FN a assuré qu’elle ne serait « soumise absolument à personne ».
Pour nombre d'ouvriers et de précaires, Marine Le Pen est celle qui les entend le mieux. Mais dans les faits – les déclarations de ses dirigeants, leurs votes, leurs décisions, et même leur programme –, le Front national ne défend pas les intérêts des salariés. Démonstration en trois points.
Marine Le Pen se qualifie pour le second tour avec 21,3 % des suffrages et bat son record de voix. Mais en manquant la première place, elle ne parvient pas à lancer une dynamique réelle pour espérer la victoire. Décryptage d'un résultat en demi-teinte pour le FN.
Derrière sa page Facebook officielle et lisse, le trésorier du microparti de Marine Le Pen étale ses idées radicales sur plusieurs comptes anonymes. Mediapart et Marianne ont retrouvé les multiples pages Facebook d'Axel Loustau, bien loin de la fameuse « dédiabolisation » de la candidate du FN.
Contrairement au premier débat, François Fillon et Marine Le Pen n’ont cette fois-ci pas échappé aux questions sur les affaires. Et c’est sur ce sujet que les deux candidats ont été le plus mis en difficulté par leurs adversaires.
Après avoir profité de deux prêts russes en 2014, le Front national a signé, le 15 juin 2016, une troisième demande de prêt avec une banque russe. Cet emprunt de trois millions d’euros est « destiné à financer la campagne électorale française ». Nous publions ce document à en-tête du parti. Le FN assure que ce projet « n’a eu aucune suite ». Marine Le Pen a été reçue par Vladimir Poutine le 24 mars.
Marine Le Pen a été reçue pour la première fois officiellement par Vladimir Poutine vendredi. Si le président russe s’est défendu de vouloir « influencer les événements en cours », la question de l’ingérence de la Russie dans la campagne du FN, qui a profité en 2014 de deux prêts russes, revient sur la table.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.