Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Embarrassée par le drame norvégien, Marine Le Pen fait diversion en portant plainte pour diffamation contre le MRAP, qui a estimé que les partis d'extrême droite européens – dont le FN – «portent une lourde responsabilité dans le climat délétère qui pèse sur le continent tout entier». Les recours en justice ont été érigés en véritable stratégie par la présidente du FN.
L'aile droite de l'UMP entend bien profiter du tunnel estival pour occuper l'espace médiatique. Lionnel Luca, l'un des piliers du collectif, (res)sort de son chapeau deux propositions de loi populistes. Derrière, la même «logique» revendiquée: «La Droite populaire défend le peuple!»
L'UMP a organisé ce jeudi une conven- tion sur l'immi- gration. Un colloque voulu par Jean-François Copé pour satisfaire l'aile droite du parti, qui s'estime négligée par le recentrage de Nicolas Sarkozy. Dans les faits, un exutoire pour des militants et des élus locaux très remontés. Récit et décryptage des propositions.
Lionnel Luca, l'une des figures de la Droite populaire, et Hervé Novelli, le chef de file des libéraux, profitent de conventions UMP pour relancer deux débats controversés: la suppression de la binationalité et la suppression des 35 heures. Le premier est allé jusqu'à quitter la direction nationale avant de revenir sur sa décision mercredi.
On croyait la candi- dature de Jean- Louis Borloo pilotée par Nicolas Sarkozy. L'ancien numéro deux du gouvernement est pourtant la cible de «pressions» et manœuvres répétées de l'Elysée pour plomber sa candidature. Le camp Borloo affirme «réagir avec stoïcisme» tout en préparant la réplique avec le lancement ce dimanche de leur Alliance républicaine. «Il ne faut pas perdre son sang-froid», estime Laurent Hénart, l'un de ses bras droits.
En organisant jeudi le premier colloque du nouveau centre d'études du Front national, Marine Le Pen a voulu montrer qu'elle était de moins en moins isolée. Le thème choisi – les banlieues – esquisse sa stratégie pour 2012. Et autorise tous les amalgames entre délinquance, quartiers sensibles et immigrés.
Jeudi 16 juin, une poignée de cadres et élus frontistes passent devant la commission disciplinaire du parti. Officiellement, on leur reproche d'être sortis de la ligne modérée de la présidente du FN. Officieusement, il s'agit d'évincer des proches de son rival Bruno Gollnisch et des anciens de l'Œuvre française.
Les investitures pour les sénatoriales de septembre mettent l'UMP sous tension en Ile-de-France. Deux élus ont été évincés en dernière minute de la liste des Hauts-de-Seine, au profit d'Isabelle Balkany et d'un proche de Patrick Devedjian.
Le nouveau cheval de bataille de Rachida Dati? Mener la fronde contre le parachutage à Paris de François Fillon et la liste pour les sénatoriales, trop filloniste à son goût. En disgrâce auprès de l'Elysée, Rachida Dati veut revenir sur le devant de la scène et fait de la résistance. Mediapart revient sur deux années de critiques de l'ancienne garde des Sceaux.
A un an de la présidentielle, le Front national s'emploie à nettoyer sa réputation. Dans l'Aude, les frontistes s'en prennent à un professeur qui enseigne l'histoire de l'extrême droite à des lycéens, estimant les propos «diffamants et insultants à l'égard du Front national». Ils ont également interdit à un journaliste de La Dépêche d'écrire sur leur parti.
Suppléante du député UMP Patrick Balkany depuis 2007, l'ancienne championne de judo Marie-Claire Restoux a voulu démissionner en mars 2010. Ses raisons? Des désaccords politiques mais surtout des «avances» répétées à connotation sexuelle de l'ami du président. Elle explicite ses accusations à Mediapart.
Le secrétaire d'Etat, accusé d'agression sexuelle et de viol –accusations qu'il nie–, a été contraint dimanche à la démission. De quoi saper l'argument du président, qui estime avoir gagné la bataille de la morale après l'affaire Strauss-Kahn.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.