Diplômé de l'IEP de Grenoble et du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris, j'ai démarré ma carrière en 2000 comme journaliste économique, d'abord spécialisé dans les technologies, puis les entreprises. Avant Mediapart, j'ai travaillé pour le magazine Futur(e)s, comme indépendant, à l'agence Reuters, au Journal du Dimanche, puis à Libération, aux services économie puis investigation.
Dans ces médias, j'ai couvert de nombreux secteurs de l'économie française (aéronautique, automobile, santé, industrie, transports...) et enquêté sur des affaires économiques (Airbus, crash du vol Rio Paris d'Air France, Mediator, accident SNCF de Brétigny, fortune belge de Bernard Arnault, affaire Qatar-Veolia...) puis politico-financières (Tapie, Dassault). Je suis le co-auteur du livre Dassault Système (Robert Laffont), avec ma consoeur de France Inter Sara Ghibaudo.
J'ai rejoint Mediapart au services enquêtes en mars 2015. Spécialisé dans les affaires financières, de fraude fiscale et de corruption, je travaille notamment sur les "leaks", ces fuites de données massives qui ont nourri les enquêtes Football Leaks ou Malta Files, publiées par Mediapart avec ses partenaires du réseau European Investigative Collaborations (EIC).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les services secrets savaient dès 2009 qu'Ismaël Mostefaï, l’un des kamikazes du Bataclan, s’était radicalisé à Chartres, dans un groupe dirigé par un vétéran du djihad, cerveau d'un attentat au Maroc en 1994. Au printemps 2014, la DGSI a perdu la trace de Mostefaï après l'avoir repéré à Chartres, quelques mois après son probable retour de Syrie. Il avait franchi la frontière turque le même jour qu'un autre kamikaze du Bataclan, Samy Amimour.
Dans le XIe arrondissement meurtri, on se marie, on donne son sang, on se recueille devant le Bataclan. Place de la République, la police demande aux passants de se disperser. Les métros sont vides. À Saint-Denis, on redoute que les musulmans ne paient cher ce vendredi si funeste. C'est Paris, le jour d'après.
Visé par une enquête pour fraude fiscale, l'homme d'affaires Alexandre Allard est soupçonné d'avoir dissimulé au fisc 67 millions de commissions versées par le Qatar lors d'une opération de portage du palace parisien Royal Monceau, avec la complicité de la banque suisse Reyl, qui a hébergé le compte caché de Jérôme Cahuzac. Révélations sur un montage financier hors norme, élaboré entre Guernesey, les îles Vierges et le Luxembourg.
Au terme d'un conseil municipal de six heures, la maire de Puteaux a fini par démentir en deux phrases l'affaire du retrait des 102 lingots d'or révélée par Mediapart. Joëlle Ceccaldi-Raynaud a indiqué avoir déposé deux plaintes contre nous.
La maire LR de Puteaux a sous-évalué pendant des années la valeur de sa maison pour réduire le montant de son impôt de solidarité sur la fortune. Après nos révélations sur ses lingots d'or, Joëlle Ceccaldi a été lâchée par Nicolas Sarkozy et a perdu sa place aux régionales.
Ami et financier du corrupteur présumé du marché du chauffage de La Défense, Alain Afflelou est soupçonné d'avoir reçu, en échange d'un prêt, des commissions occultes et des versements en faveur du club de foot de l'US Créteil, qu'il présidait à l'époque. L'opticien dément et assure qu'il ignorait que son ami détournait de l'argent de sa belle-famille.
Un trio d'entrepreneurs qui ne craint pas les conflits d'intérêts, un appel d'offres plein d'anomalies, des fausses factures au Luxembourg, et un escroc qui affirme avoir versé 760 000 euros de pots-de-vin à l'ex-maire de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud : c'est le cocktail explosif de l'affaire du chauffage de La Défense, que quatorze ans d'enquête n'ont toujours pas permis d'éclaircir.
Après la révélation de son magot non déclaré au Luxembourg, la maire de Puteaux avait juré que tout était en règle. 102 kilos d'or ont pourtant été exfiltrés du compte à partir de la fin 2008.
Marché présumé truqué, valises de billets, comptes off-shore : Mediapart révèle, dans une enquête en quatre volets, les dessous de l’affaire du chauffage de La Défense, qui met en cause les édiles Les Républicains (LR) de Puteaux Charles et Joëlle Ceccaldi-Raynaud, grands amis de Nicolas Sarkozy.
Mis en examen pour corruption pour avoir touché une commission présumée de 199 000 euros en marge d'une vente d'hélicoptères au Kazakhstan, Aymeri de Montesquiou, a aussi reçu des avantages en nature d'Eurocopter et avait deux comptes à l'étranger.
Deux juges d'instruction, chargés de l'enquête pour corruption sur la vente d'hélicoptères au Kazakhstan en 2011, ont mis la main sur des emails où Eurocopter et sa maison mère EADS se disent prêts à verser une commission occulte de 4 % à un oligarque kazakh. Révélations sur les coulisses de ce sulfureux marché, où on retrouve plusieurs proches de l'ex-président Nicolas Sarkozy.
George Forrest, ce roi des mines africaines qui avait versé une commission de 5 millions d'euros à Patrick Balkany, a acheté pour 60 000 euros de livres à la maison d'édition de l'épouse du ministre de l'intérieur puis l'a emmenée au Congo pour vanter l'opération. D'abord ennuyés, les Cazeneuve n'y ont finalement pas vu malice.
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En annonçant sa volonté de poursuivre Mediapart pour « violation du secret de l’instruction » au sujet de notre article sur ses 102 lingots d’or exfiltrés du Luxembourg, la maire de Puteaux cherche à identifier nos sources en évitant de répondre sur le fond.