Un documentaire émouvant, intitulé « Le foot solidaire : les bons supporters du foot anglais », est diffusé sur Arte ce mardi. Il raconte comment des supporters des clubs rivaux de Liverpool ont bâti un réseau de banques alimentaires, basé sur une solidarité de classe et destiné à pallier la faillite de l’État-providence britannique.
Vincent Bolloré, qui veut racheter Hachette à Lagardère, va céder Editis à Daniel Kretinsky, par ailleurs principal actionnaire de la Fnac, premier libraire de France. Preuve que l’économie du livre est toujours plus concentrée entre les mains de quelques-uns.
Le philosophe Pierre Crétois publie « La Copossession du monde » (éditions Amsterdam), dans lequel il critique l’idée fort répandue que le droit de propriété est nécessaire à tout ordre social. Pour lui, la société repose davantage sur la reconnaissance de biens communs.
Mise en parallèle et en perspective de deux essais remarquables, que près de deux siècles séparent : « Nécessité de faire un bon accueil aux femmes étrangères » de Flora Tristan (1803-1844) et « Manifeste anarcha-féministe » de Chiara Bottici (née en 1975).
Notre podcast culturel discute d’« Othello », mis en scène par Jean-François Sivadier, de « House », d’Amos Gitaï, et de « Nos ailes brûlent aussi », signé Myriam Marzouki et Sébastien Lepotvin.
À l’occasion de la journée internationale de visibilité transgenre, vendredi 31 mars, Mediapart publie en avant-première un texte issu du dossier sur la « puissance des savoirs trans » que publie prochainement la « Revue du crieur ».
Mediapart publie des extraits du livre « Réactions françaises ». Dans cette enquête sur l’extrême droite littéraire, François Krug offre une plongée dans le petit milieu intellectuel des années 1990 où se sont formés bon nombre d’esprits réactionnaires. Dont celui du plus célèbre des « écrivains-voyageurs » français.
« La Joconde est en grève et la momie aussi ! » Le Louvre a été bloqué, lundi 27 mars, par une action de l’intersyndicale des personnels du musée. Le philosophe Jaques Rancière et le romancier Laurent Binet sont venus apporter leur soutien au mouvement.
Dans le nouveau rendez-vous de Mediapart, la poétesse Kiyémis interroge des artistes pour évoquer la place de la joie dans leur œuvre et leurs combats. Elle reçoit Martin Dust du Cabaret de poussière. Ensemble, l’auteur-compositeur meneur de cabaret et la poétesse discutent la manière dont les lieux de culture subversives ont accompagné les mouvements militants et leurs inspirations poétiques et subversives.
Notre podcast culturel débat d’« Offenses » de Constance Debré, d’« Un jour, ma fille a disparu dans la nuit de mon cerveau » de Stéphanie Kalfon, et du récit de Sergio del Molino « Histoire de ma peau ».
Avant la représentation du vendredi 17 mars, un représentant de l’Orchestre national de Lyon a pris la parole dans un discours très mal reçu par une partie du public. « On m’a même jeté une pièce sur scène », a témoigné l’instrumentiste auprès de notre partenaire « La Lettre du musicien ».
En attendant la sortie en salle de l’impressionnant « De la conquête », sur l’invasion de l’Algérie par les Français au XIXe siècle, le festival Cinéma du réel, qui vient de s’ouvrir à Paris, consacre une rétrospective à une cinéaste peu connue, qui a fait de l’histoire coloniale française l’une de ses matières vives.
Lundi 20 mars, nous vous avons proposé une émission exceptionnelle de trois heures en compagnie d’Edwy Plenel, cofondateur et président de Mediapart, pour revenir sur les 15 ans du journal.
Souvenirs d’une campagne électorale au Quartier latin, marquée par la figure d’Aguigui Mouna. Un futur journaliste, qui allait sur ses 14 ans, y trouva son chemin de Damas : il serait aguiguiste, en passant à côté de tout. Récit à la première personne.
Notre podcast culturel débat de « Women Talking », signé Sarah Polley, de « Toute la beauté et le sang versé », documentaire de Laura Poitras sur Nan Goldin, et d’« Eternal Daughter », de Joanna Hogg.
Lion Feuchtwanger, écrivain majeur du XXe siècle allemand, est connu pour le détournement par le régime nazi de son roman : « Le Juif Süss ». Son œuvre est ignorée en France. « Les Enfants Oppermann », publié à Amsterdam en 1933, mérite plus que le détour.