Tandis que le cours du lait baisse, les prix des terres agricoles flambent. Pour les paysans, les hectares se font plus rares et plus chers. En Basse-Normandie, la pression foncière est intense. La Safer y est accusée de jouer le jeu de la spéculation et de favoriser un promoteur immobilier. Un webreportage.
Quels types d'emplois va créer la croissance verte? Sur les 16.000offres de travail liées au Grenelle del'environnement, disponibles aujourd'hui en France, 75% concernent des niveaux de qualification plutôt faibles. Faut-il, déjà, se déprendre de la croissance verte et de ses promesses de nouveaux métiers? Le ministère de l'écologie table sur 600.000 emplois d'ici 2020.
Le groupe Total finance à hauteur de 1,2 million d'euros sur cinq ans la chaire du Collège de France «Développement durable, environnement, énergie, société». Est-ce un problème quand ce groupe est le cinquième pollueur en France ? Non, répond l'économiste britannique Nicholas Stern, détenteur de la chaire cette année, et auteur d'un célèbre rapport sur les effets du réchauffement climatique. Reportage vidéo.
Europe Ecologie a dévoilé, jeudi 21 janvier, les résultats d'une étude, selon laquelle réduire le CO2 en Ile-de-France pourrait créer jusqu'à 164.000 emplois dans l'Hexagone en 2020.
L'instauration de la taxe carbone annonce-t-elle une future hausse du chômage, véritable cadeau empoisonné du new deal écologique? C'est ce que laissent craindre des travaux de l'Organisation internationale du travail (OIT): dans le pire des cas, le renchérissement du prix du CO2 pourrait se traduire par une hausse de 4% des demandes d'emplois dans les cinq à dix prochaines années en France.
Surprise: Amartya Sen, le prix Nobel d'économie, tire un bilan positif du sommet du climat de Copenhague. Et livre une critique subtile du développement durable. C'était à Paris, mardi matin, lors d'une conférence à Sciences-Po, autour de la publication de son nouvel essai: L'Idée de justice.
Pourquoi a-t-il fallu attendre la censure du Conseil constitutionnel pour faire mine de découvrir que les industries les plus polluantes devaient être exemptées du paiement de la taxe carbone? Pourquoi ce débat n'est-il pas venu sur la place publique plus tôt? Pourquoi n'a-t-il pas été porté par les Verts et les associations?
Tout semble avoir été dit sur le très vague accord de Copenhague.Pourtant, il reste bien des mystères à éclaircir pour comprendre ce qui s'est jouéle week-end dernier en conclusion de la conférence sur le climat, Cop 15. Passage en revue des questions importantes de Copenhague, et de leurs conséquences.
L'échec de la conférence de Copenhague n'est pas seulement une mauvaise nouvelle pour le climat. Il met à mal l'Onu et le multilatéralisme dans la diplomatie du climat, et ne fait rien pour réduire les inégalités entre pays émetteurs de CO2. Retour sur un échec.
Copenhague est un échec. La nuit de négociations s'était achevée par un projet d'accord. A minima, considéré par tous comme largement insuffisant. Chacun des participants a campé jusqu'au dernier moment sur ses positions et de confuses discussions se poursuivent ce matin. C'est un texte «insuffisant», a commenté Barack Obama, Nicolas Sarkozy parlant de «déception». Les discussions se sont poursuivies dans la confusion samedi matin et cet accord n'a même pas été formellement entériné. Pour découvrir ces dernières heures, lisez le live-blog de notre envoyée spéciale Jade Lindgaard en direct du Bella Center de Copenhague. Cliquez sur l'image ou sur lire la suite.
Si le vague projet d’accord envisagé à Copenhague ne permet même pas de limiter la hausse de la température au-dessous de deux degrés, alors à quoi sert-il ? Au mieux, à gagner du temps. Question lancinante sur fond de déception, à la veille de la fin de la conférence.
Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet deserre des pays industrialisés et des grands émergents sont bien en dessous dece qu'ils devraient être pour garantir que la hausse des températures nedépassera pas 2 degrés Celsius. C'est ce qu'affirme une note interne confidentielle dusecrétariat de l'Onu, que Mediapart s'est procurée.Et notre live-blog «En direct de Copenhague»: cliquez ici.
En préparation du sommet de Copenhague, Mediapart a effectué une série de reportages en Amérique du Nord, en Asie et en Europe afin d'illustrer quelques-unes des problématiques et des situations liées au réchauffement climatique.
La Chine est l'un des acteurs clés de la négociation àCopenhague. S'étant lancée avec vigueur dans le solaire comme dans l'éolien, opère-t-elle son «Grand bond en avant écologique» ou est-elle toujours cet «Empire pollueur» dénoncé par beaucoup? Tordons le cou à quelques idées reçuessur l'effort écologique chinois.
La France vole-t-elle au secours de l'Afrique? C'est ce que pourraient laisser penser une déclaration commune Sarkozy/Zenawi, président éthiopien, et le fameux plan « France Afrique » de Jean-Louis Borloo pour sauver le climat. Mais à trois jours de la fin du sommet de Copenhague, cette initiative brouille les cartes et sème le doute chez une partie des Africains. Les flous dans le texte et la procédure de négociations menacent de créer un court-circuit. Explications.
Eminent géophysicien, Vincent Courtillot est devenu l'un des porte-parole des climato-sceptiques en France. Il met en doute le rôle du CO2 dans le changement climatique, et soutient que le soleil en est principalement responsable. Mais sur quelle science s'appuie-t-il? En fouillant ses sources, on tombe sur un think tank américain libertarien, lié aux industries pétrolières et du tabac.