Après avoir tenté de les dissimuler pendant plusieurs années, Nestlé s’est décidé à nettoyer ses décharges illégales dans les Vosges. Les premières évaluations par les services préfectoraux donnent une idée de l’étendue des dégâts.
La suspension de la vente du domaine de Grignon au promoteur Altarea Cogedim, révélée par Mediapart le 14 novembre, est un aveu d’échec pour le gouvernement. Un nouveau chapitre s’ouvre pour l’avenir de ce haut lieu de l’agronomie française.
Retrouvez le dialogue organisé avec Mickaël Correia, Jade Lindgaard et Amélie Poinssot autour de la couverture des questions écologiques à Mediapart. L’occasion de revenir sur les enquêtes, reportages et articles qui ont fait l’actualité.
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Selon une information Mediapart, la privatisation du domaine de Grignon, campus de l’école d’agronomie AgroParisTech situé dans les Yvelines, va être interrompue. La décision devrait être annoncée ce lundi 15 novembre.
Les deux semaines de négociations dans le cadre la COP26 ont accouché d’un accord en deçà de l’urgence climatique. Les États riches, principaux émetteurs de gaz à effet de serre, ont refusé de soutenir financièrement les pays du Sud, premières victimes du dérèglement climatique.
À partir du 1er avril, EDF ne coupera plus l’électricité en cas d’impayés. La mesure ne s’applique que pour ses clients. À la différence de l’eau, l’électricité n’est toujours pas garantie comme un bien essentiel pour tous.
Jeudi 11 novembre, une petite coalition de pays baptisée « Beyond Oil and Gas Alliance » s’est engagée à ne plus octroyer de permis d’exploration ou de production d’hydrocarbures. Un tournant dans l’histoire des COP qui, depuis trente ans, n’ont jamais débattu de la sortie du pétrole et du gaz.
À Glasgow, des femmes représentantes des peuples autochtones brésiliens arpentent les couloirs des négociations climatiques comme les manifestations. Mediapart est allé à leur rencontre alors que se discute à la COP26 la régulation des marchés du carbone, un mécanisme d’échange de droits d’émissions de CO2 qui impacte tout particulièrement les territoires autochtones.
À la fin des années 1990, une entreprise norvégienne s’implantait dans le sud-ouest de la Tanzanie pour y planter des arbres afin, disait-elle, de participer à la lutte contre le changement climatique et de promouvoir un développement durable des communautés villageoises. Mais ce conte de fées écologique s’est révélé un miroir aux alouettes.
C’est une restructuration sans précédent pour un ancien monopole de service public. En décidant de vendre son entité de services à l’énergie Equans à Bouygues, Engie (ex-GDF-Suez) s’apprête à transférer plus de 40 % de ses effectifs. Un pas de plus vers le démantèlement, redoutent les salariés.
Lors de la COP26, 100 pays se sont engagés à mettre fin à la déforestation et la dégradation des terres d’ici à 2030. L’Inde n’en fait pas partie. Pourtant, selon Global Forest Watch, 1 200 km2 de forêts primaires y ont disparu entre 2014 et 2018. Les programmes proposés par le gouvernement de Modi sont insuffisants.
Dans les couloirs de la COP26 comme dans les manifestations pour le climat, la France est la grande promotrice de l’énergie atomique à Glasgow. Pour défendre son industrie nucléaire, l’État français a été jusqu’à refuser de signer un accord sur l’arrêt du financement des énergies fossiles à l’étranger.
Une étude de l’ONG Global Witness révèle que 503 lobbyistes des énergies fossiles ont été accrédités à la COP26. Le nombre de représentants de TotalEnergies, Engie ou Shell est plus important que le total des délégations des huit pays les plus touchés par le changement climatique.
Construire des millions de voitures électriques conduit à la relance de l’exploitation de métaux rares comme le lithium, composant indispensable des batteries de dernière génération. Illustration en Saxe, où un gisement a été découvert.
Il n’y a pas d’un côté les bonnes énergies vertes et de l’autre les méchantes machines carbonées, mais un questionnement essentiel, puisque la quête continue de l’abondance n’est plus possible : comment habiter notre planète sans creuser la tombe de celles et ceux qui y vivent ?