L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui tient son congrès annuel à Marseille, a mis à jour sa liste rouge des espèces menacées. Face à cette sixième extinction de masse, sa stratégie de mise sous cloche de la nature est contestée.
Le congrès de l’UICN, une influente ONG environnementaliste, s’ouvre à Marseille le 3 septembre alors que la crise de la biodiversité atteint un paroxysme. Autour de la protection des espèces non humaines, des visions du monde s’entrechoquent.
Depuis le début de l’année, les prix du pétrole, du gaz, de l’électricité flambent. Les producteurs ont décidé de profiter de l’inversion du rapport de force entre offre et demande pour rationner les productions et faire monter les cours.
Face à l’augmentation des périodes de sécheresse, les industriels de l’eau ont longtemps été exempts des restrictions d’eau décidées par des pouvoirs publics peu regardants. Mais Danone fait face à une fronde citoyenne sans précédent à ce sujet, tandis que Nestlé s’est vu imposer pour la première fois des limitations dans le Gard.
Dans le sud de la France, l’équivalent de 11 500 terrains de football sont partis en fumée dans un mégafeu de forêt qui a coûté la vie à deux personnes. Son ampleur exceptionnelle devrait, dans les décennies à venir, se banaliser à cause des dérèglements climatiques qui affectent davantage le pourtour méditerranéen.
L’hydrogène est vanté par les industriels et les gouvernements du monde entier comme la nouvelle énergie « propre » censée nous sauver du chaos climatique. Financé à coups de milliards d’euros d’argent public, l’hydrogène s’avère pourtant nocif pour le climat comme le révèle une dernière étude scientifique.
Justice sociale et justice climatique peuvent être invoquées pour défendre une politique extérieure anti-impérialiste. Mais elles peuvent aussi être enrôlées dans une compétition entre puissances, comme Joe Biden tente de le faire vis-à-vis de la Chine.
Débat entre l’eurodéputée Aurore Lalucq et le chercheur Alexis Cukier. La première défend le Green New Deal comme un projet de société cohérent et mobilisateur. Le second met en garde contre des solutions technocratiques qui éloigneraient d’une authentique démocratie économique.
À qui appartient le pisco, une eau-de-vie produite à partir de distillats de jus de raisin ? Entre le Pérou et le Chili, la question divise depuis des décennies. Malgré des tentatives de rapprochement, le sujet enflamme toujours les esprits dans cette partie de l’Amérique du Sud.
Tous les projets de plan vert n’ont pas le même degré d’ambition et de radicalité. Quand certains n’envisagent qu’un transfert entre secteurs d’un mode de production inchangé, d’autres entendent préparer la fin de la logique capitaliste et de ses ramifications néocoloniales.
Pour Plinio Sist, directeur de recherches de l’unité forêt et société au Cirad, les énormes incendies qui ravagent aujourd’hui plusieurs coins du globe vont devenir de plus en plus fréquents. Entretien.
Le Giec a publié le premier volet de son nouveau rapport d’évaluation sur le climat en août, au moment où les catastrophes liées au réchauffement planétaire se succédaient : des mégafeux aux pluies diluviennes, en passant par la famine à Madagascar. Pour les experts de l’ONU, les événements météorologiques extrêmes de cet été ne feront que s’amplifier, si rien n’est fait.
Quarante ans après la fin de la lutte du Larzac, le plateau reste un endroit à part, un laboratoire agricole et social, où les nouveaux venus continuent de faire vivre les idées de l’époque, tout en les adaptant à la société actuelle.
Pour plus de 3 millions d’euros, une héritière a acheté un corps de ferme et 15 hectares de terres cultivables aux portes de Biarritz. Des paysans occupent le terrain, revendiquant son usage agricole. Les élus veulent faire annuler la vente.
Le tribunal administratif de Guyane a suspendu l’arrêté permettant la construction de la centrale EDF de Larivot. C’est la première fois que l’argument des émissions de gaz à effet de serre est employé dans une décision de justice de ce type.