Samedi 18 décembre, lors d’un référendum d’initiative populaire, les Taïwanais sont appelés à se prononcer sur la relance de la quatrième centrale nucléaire, dans le nord-est du pays. Le débat divise l’île depuis les années 1980. Le gouvernement entend faire sortir entièrement le pays de l’atome d’ici à 2025.
Emmanuel Macron veut relancer le nucléaire, tout comme LR ou le PCF. Dans un avis, la Commission du débat public demande une vraie discussion. Sa présidente est notre invitée.
Un début de pollution aux sulfates sur un site du cimentier est en train de provoquer une modification règlementaire favorable à ses propres filiales. Le Grand Paris a créé un marché de déchets du BTP de plusieurs centaines de millions d’euros.
Le fleuve qui traverse la ville-jardin iranienne est à sec depuis plus d’une vingtaine d’années. Les agriculteurs de la région, rejoints par la population, manifestent chaque vendredi. Le gouvernement semble préoccupé par le mécontentement.
Dans le nouveau gouvernement dirigé par le social-démocrate Olaf Scholz, deux ministères centraux, les finances et le transport, ont été attribués aux libéraux, semant le doute sur la capacité des Verts allemands à s’installer aux commandes de la stratégie climatique de la coalition.
La société de capital-investissement, membre d’une coalition contre le changement climatique lancée par Emmanuel Macron, affiche un bilan carbone neutre. Et pour cause : il ne prend pas en compte ses actifs dans les énergies fossiles. Exemple avec l’une de ses compagnies pétrolières, implantée au Gabon, Assala Energy.
Paysan ardéchois originaire d’Algérie et pionnier de l’agroécologie, Pierre Rabhi s’est éteint samedi à l’âge de 83 ans. En quelques décennies, il était devenu une sorte d’icône écolo-médiatique. Que s’est-il passé ?
Dans un livre lumineux, la sociologue Geneviève Pruvost défend l’idée que le quotidien peut être politique : un champ de bataille contre les dominations, mais aussi une façon de reprendre du pouvoir de décision sur les moments essentiels de nos existences.
Finies les batailles en solitaire : le mouvement climat adossé aux luttes locales théorise désormais de voir les choses en grand. Un effort stratégique indispensable pour contrer l’appétit sans cesse renouvelé des aménageurs et industriels pour les « mégaprojets » et une certaine inertie politique.
Pour construire une gare du Grand Paris, des maisons doivent être démolies et céder la place à un espace de stockage de gravats, en face d’une crèche. Un rassemblement de protestation se tient samedi 4 décembre à Bondy, en Seine-Saint-Denis.
Selon le philosophe Paul Guillibert, qui vient de publier « Terre et capital », la catastrophe écologique exige d’en finir avec l’appropriation et l’exploitation de la nature, comme du travail humain. Il explique pourquoi il espère la multiplication de « soviets écologistes ».
« À l’air libre » spécial ce soir : d’abord, nous recevrons la rappeuse Casey pour un grand entretien. Puis Chloé Gerbier, Romain Coussin, et « Max », activistes et syndicalistes en lutte seront sur notre plateau. Enfin, nous accueillerons les représentants de trois candidats de gauche à l'élection présidentielle : Manuel Bompard, Sophie Taillé-Polian et Cédric van Styvendael.
Le groupe public RTE vient de commencer les travaux de raccordement du parc éolien, alors qu’une décision de justice a ordonné une étude préalable pour vérifier les effets possibles des câbles électriques sur une exploitation agricole voisine.
La communauté de communes de Pau a lancé un projet de « Ceinture verte » : l’installation d’une dizaine de paysannes et paysans par an autour de l’agglomération. Mais six jeunes sont actuellement suspendus au bon vouloir de la Safer, qui privilégie l’agrandissement des fermes existantes.
De passage à Paris, plusieurs représentants de mouvements citoyens dans les Balkans ont décrit les batailles du moment – contre l’installation du géant Rio Tinto en Serbie ou de centrales hydrauliques qui saccagent les rivières. Beaucoup d’entre eux ont aussi décidé de basculer dans l’arène institutionnelle.
Dans l’affaire du lanceur d’alerte de la centrale du Tricastin qui porte plainte contre EDF, de nouveaux éléments consultés par Mediapart révèlent que l’Autorité de sûreté du nucléaire connaissait depuis longtemps le problème. Selon un document interne, EDF a menti et l’autorité de sûreté également dans sa communication publique.