Comme son prédécesseur, François Bayrou propose pour 2025 une baisse des dépenses publiques jamais vue. Il estime que la situation des comptes du pays ne lui donne pas d’autre choix. Ce qui n’est pas exact.
Des directeurs alertent sur l’ampleur du déficit de leurs établissements en 2024. Les causes en sont connues : des promesses non tenues du gouvernement sur la compensation des augmentations de salaire et de l’inflation, et la reprise d’une dette colossale de 30 milliards d’euros.
L’économiste, spécialiste du système des retraites, doute de la pertinence de la « remise en chantier » annoncée par François Bayrou. Pour l’heure, le patronat n’a aucun intérêt à trouver un accord avec les syndicats.
Les missions locales, qui assurent l’accompagnement social et professionnel des 16-25 ans, sont menacées d’une baisse de financement de l’État alors qu’elles essuient déjà un fort désengagement de certaines régions. Les jeunes sont pourtant de plus en plus nombreux à solliciter un suivi.
Le projet de loi de finances 2025 est de retour au Sénat cette semaine. Si le premier ministre tente une ouverture avec le Parti socialiste pour s’éviter la censure, il ne compte pas s’éloigner des équilibres du budget ultra-austéritaire présenté en 2024 par son prédécesseur.
Sans attendre la prise de pouvoir officielle de Donald Trump, les marchés financiers ont déjà engagé une vaste reconfiguration, en prévision de la politique qu’entend mener le futur président des États-Unis. Les répercussions sont mondiales. L’Europe est en première ligne.
Comme les autres, le département ariégeois commence à voter mercredi pour les représentants à la chambre d’agriculture. Dans ce territoire durement touché par les crises agricoles, la Confédération paysanne est en position favorable.
Les élections syndicales agricoles, qui s’ouvrent mercredi 15 janvier, sont destinées à élire les représentants aux chambres d’agriculture. Un scrutin complexe, qui favorise historiquement la FNSEA, syndicat souvent à l’origine de blocages à la transition écologique.
Jadis seul expert tenant d’une ligne économique de gauche aux heures de grande écoute, « Oncle Bernard », tué en 2015 lors de l’attaque contre l’hebdomadaire satirique, n’a jamais été vraiment remplacé, de l’aveu même de ses potentiels successeurs.
L’économiste Arthur Heim a suivi des mères isolées au RSA, bénéficiaires d’un programme d’accompagnement renforcé. À l’heure où une mesure similaire de RSA conditionné vient d’être généralisée, il estime que ce dispositif n’est pas efficace pour sortir ces familles de la pauvreté.
Les obsèques nationales de Jimmy Carter ont lieu le 9 janvier à Washington. L’ancien président, certes salué pour son action internationale, a cependant pavé la voie à la radicalité néolibérale, conduisant au divorce entre le Parti démocrate et les couches les plus fragiles de la population.
Alors que France Travail doit absorber de nouvelles missions depuis le 1er janvier, une expertise indépendante sur les risques psychosociaux, réalisée en Occitanie après le suicide d’un agent en 2024, livre des conclusions inquiétantes.
En affirmant être prêt à conquérir par la force le canal de Panamà et le Groenland, le président élu des États-Unis rebat les cartes du jeu international. Washington semble désormais prêt à recourir à la guerre de conquête, même contre des alliés, pour satisfaire ses intérêts.
Déjà impopulaire, le premier ministre canadien a été poussé à la démission. La hausse possible de 25 % des tarifs douaniers sur les exportations canadiennes vers les États-Unis, annoncée fin novembre par Donald Trump, lui a été fatale.
Le deuxième syndicat agricole voulait monter sur la capitale, bloquer les grands axes routiers, être reçu à l’Élysée ou à Matignon. Il rentre bredouille dans les fermes.
Le candidat de la droite allemande est désormais favori pour devenir chancelier fédéral, après vingt-cinq ans de défaites politiques. Opposant historique à Angela Merkel, il mène une campagne à droite et prône une financiarisation accrue du pays.