La suppression partielle d’une subvention énergétique versée aux retraités vient de donner lieu à une première bataille à fronts renversés aux Communes. Le Labour défend l’orthodoxie budgétaire et les Tories une politique sociale. Premier état des lieux.
Après huit ans de guerre juridique, la Cour de justice de l’Union européenne a définitivement condamné l’entreprise à verser 13 milliards d’euros, jugeant ses arrangements fiscaux avec l’Irlande illégaux. C’est le plus gros redressement fiscal de l’histoire en Europe.
Les recettes ne rentrent plus dans les caisses de l’État, et montrent l’inconséquence des prévisions du gouvernement démissionnaire. Plutôt que de le reconnaître, Bruno Le Maire s’est enfermé, lundi 9 septembre, devant la commission des finances de l’Assemblée, dans le déni.
La crise des finances publiques est d’abord l’échec de la politique de l’offre menée depuis sept ans par le ministre démissionnaire des finances. Le refus de toute remise en cause de cette vision conduit à une austérité qui sera calamiteuse pour le pays.
L’arrêt intempestif de l’EPR de Flamanville la semaine passée, quelques heures après son démarrage en grande pompe, pourrait en annoncer d’autres tant ce réacteur est marqué par les anomalies et défauts de fabrication. Les réactions nucléaires ont pu reprendre samedi matin. Mais pour combien de temps ?
Alors qu’AXA a récemment mis fin à tous ses investissements dans les banques israéliennes, Carrefour tente de dissimuler sa présence dans les colonies. Le groupe BNP Paribas est, lui aussi, dans le viseur du mouvement de boycott.
La Chine a beaucoup usé de sa dette pour s’imposer en Afrique. Désormais, Pékin entend changer de stratégie en se concentrant sur des projets rentables et concrets. Une évolution qui ne déplaît pas aux dirigeants africains, mais qui ne réglera pas les problèmes du continent.
Nouveau phénomène de la politique allemande après les dernières élections régionales, Sahra Wagenknecht défend l’alliance d’un conservatisme sur les questions de société avec une politique globalement « de gauche ». Mais l’étude de son programme et de ses propos rend ce mariage plus que difficile.
Informations financières dissimulées, budget d’austérité préétabli, nomination du futur gouvernement retardée… : le gouvernement démissionnaire fait tout pour imposer ses vues sur le futur budget 2025. Quand bien même il devrait, en théorie, ne plus être aux manettes.
Selon des documents internes révélés par notre partenaire Mediacités, le service public de l’emploi va augmenter de 400 millions d’euros le recours à la sous-traitance privée, au prix de l’accompagnement des usagers. De plus, ces derniers ne pourront plus se défendre avant d’être sanctionnés.
Depuis quarante ans, le maire d’Issy-les-Moulineaux tient d’une main de fer le Syndicat des eaux d’Île-de-France. Mais ses choix et ses méthodes de gouvernance sont de plus en plus critiqués. Des municipalités ont décidé de reprendre leur indépendance.
Délégataire du contrat de concession d’eau du Syndicat des eaux d’Île-de-France depuis 126 ans, Veolia a été reconduit pour douze ans de plus en janvier. Mais des membres de la Cour des comptes ont fait un signalement pour dénoncer les irrégularités et les manquements dans l’appel d’offres.
Les dernières projections des Nations unies promettent un recul de la population mondiale à la fin du siècle, pour la première fois depuis sept cents ans. Un défi pour les sociétés et les économies contemporaines avec des risques politiques majeurs.
Si des syndicats ont pris ouvertement fait et cause pour le NFP lors des élections législatives, l’heure est à la séparation : la rentrée sociale des partis politiques, le 7 septembre, n’emmènera pas avec elle les troupes syndicales, qui manifesteront le 1er octobre.
L’inspection du travail enquête sur le recours excessif aux CDD au forfait jours mis en place par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques pour ses salariés. De son côté, la CGT menace de lancer une procédure pour travail dissimulé.
En refusant de nommer Lucie Castets à Matignon, le président a confirmé que, pour lui, l’espace démocratique est désormais soumis aux exigences du capital. Rien d’important ne saurait changer dans le domaine économique. Du pain bénit pour l’extrême droite.