Dafna, 15 ans, et Ella, 8 ans, ont été prises en otage par le Hamas le 7 octobre dans le kibboutz Nahal Oz, où elles vivaient. Depuis trente-neuf jours, leur mère, Maayan Zin, se bat pour alerter sur leur sort et les faire libérer. Mediapart l’a rencontrée.
Les pays de l’UE continuent de faire du soutien à l’Ukraine l’une de leurs priorités stratégiques. Mais des divisions sur l’engagement budgétaire à consentir et les conséquences des positions prises au Proche-Orient par les Vingt-Sept pourraient mettre à mal ces ambitions.
Alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, affirme se tenir aux côtés d’Israël, certains de ses concitoyens proclament leur soutien à Gaza et tentent des analogies entre leur pays et la Palestine. Entretien avec la chercheuse franco-ukrainienne Daria Saburova.
À la recherche du soutien israélien face à Moscou, Volodymyr Zelensky a pris depuis le 7 octobre une position résolument pro-israélienne, quitte à se mettre à dos les pays du monde arabe qu’il avait mis des mois à convaincre.
Depuis les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre, les réseaux sociaux sont des vecteurs à la fois de diffusion d’images, souvent insoutenables, et de polarisation du débat. Dans ce contexte, quels obstacles rencontrent les médias dans leur récit ? Entretien avec Jérôme Bourdon, historien et sociologue.
Dans un entretien à Mediapart, la présidente de Médecins sans frontières-France, Isabelle Defourny, alerte sur la situation catastrophique dans les hôpitaux de Gaza et l’impossibilité de sécuriser ses équipes sur place, sous le déluge de feu.
Dans son premier long métrage, le réalisateur soudanais Mohamed Kordofani conte une belle et ambiguë histoire d’amitié entre deux femmes, avant la séparation du pays en deux États en 2011. Le film prend une acuité nouvelle dans le contexte de la guerre actuelle.
Depuis le 15 avril et le début de la guerre au Soudan, plus de 420 000 personnes se sont réfugiées dans l’est du Tchad. Principalement issues des communautés non arabes du Darfour, elles témoignent d’attaques délibérées contre les civils, de multiples crimes de guerre, et dénoncent un nettoyage ethnique.
Le premier ministre britannique Rishi Sunak remanie son gouvernement. Il évince la ministre de l’intérieur, Suella Braverman, qui déplaît au centre mais galvanise la droite. Et appelle aux affaires étrangères David Cameron, impopulaire sur toute la ligne.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le moindre propos des Palestiniens d’Israël sur les réseaux sociaux, montrant de la compassion pour Gaza ou critiquant la politique de l’État hébreu, peut mener à leur licenciement ou à leur arrestation.
L’armée israélienne, qui poursuit son avancée dans la bande de Gaza, a annoncé être entrée dans le camp de réfugiés d’Al-Shati. Toute la ville de Gaza a été la cible ces deux derniers jours de frappes aériennes qui ont poussé des milliers de familles à se déplacer vers le sud. Témoignages.
À l’approche du deuxième tour de la présidentielle en Argentine, l’écrivaine Mariana Enríquez décrit la manière dont son pays s’est habitué à vivre dans une crise économique sans fin et redoute une victoire de Javier Milei, le candidat d’extrême droite.
Après l’affaire des étoiles de David tagués en région parisienne, trois experts décryptent pour Mediapart ce qui est un moyen très classique de propagande russe depuis près d’un siècle : attiser l’antisémitisme au sein de la population d’un pays ciblé.
La riposte disproportionnée menée par les forces armées israéliennes dans la bande de Gaza en réponse aux attaques meurtrières du Hamas est à l’origine de débats croissants, y compris chez les alliés d’Israël, sur l’opportunité de continuer à vendre ou donner des armes à l’État hébreu.
Deux sommets sur Gaza, de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique, se déroulent samedi et dimanche en Arabie saoudite. Si l’enjeu officiel est d’aboutir à une demande de cessez-le-feu immédiat, il est aussi de réfléchir à la possibilité de nouveaux interlocuteurs palestiniens, alors qu’une grande partie des pays réunis avait fait le pari du rapprochement avec Israël.
La grande roue de Kyiv continue de tourner, le métro de se remplir et les couples de se marier. Mais plus près du front, c’est la guerre qui dicte le quotidien. Deux vécus que la population, qui a montré son unité depuis l’invasion, s’efforce de ne pas rendre antagonistes.