L’affolement des argumentaires le prouve : avec la déchéance de la nationalité, le pouvoir a accouché d’une monstruosité mutante qui est en train de faire perdre tout repère, politique et historique, à ses soutiens. Ils ont tout oublié, et notamment ce qu’écrivait Hannah Arendt dans son maître-ouvrage, Les Origines du totalitarisme.
Après quarante ans d'interruption, le Congrès des États-Unis vient d'autoriser à nouveau l'exportation de pétrole à partir du territoire américain. Une décision hautement symbolique, illustrant la mutation en cours dans les grands équilibres de la géopolitique économique. Analyse, en collaboration avec Kenneth Courtis.
Après avoir exploité l’accord sur le nucléaire iranien pour obtenir des États-Unis l’augmentation de l’aide militaire américaine à Israël, le premier ministre israélien tente d’imposer l’idée qu’il existe un lien entre le terrorisme de l’État islamique et les derniers attentats palestiniens pour justifier l’abandon du processus de paix.
Le nouveau gouvernement à Varsovie a annoncé, depuis son entrée en fonctions début novembre, une série de mesures fracassantes mettant à mal certains principes de la démocratie polonaise. Face à ce virage autoritaire, la société civile proteste et dénonce une « orbanisation » de la Pologne, du nom du premier ministre hongrois. Varsovie et Budapest sont-elles en train de prendre le même chemin ?
Le projet de loi constitutionnelle annoncé par François Hollande comprendra bien la possibilité de déchoir de leur nationalité des binationaux nés français. Une mesure prônée depuis longtemps par le Front national, et que le PS avait toujours combattue.
L'année 2015 a marqué une étape fondamentale dans la révolution silencieuse menée par le nouvel homme fort de la République populaire de Chine. Répression de la société civile, purges, centralisation du pouvoir, sont autant d'éléments clefs du style de gouvernement du secrétaire général du Parti.
La cession pour une bouchée de pain de la banque portugaise Banif au groupe espagnol Santander se traduit par une ardoise vertigineuse de près de 3 milliards d'euros pour le contribuable portugais. C'est la routine bancaire. Elle ouvre une fracture dans l'alliance de gauche qui gouverne.
Donald Trump, candidat à l’investiture du parti républicain, n’en finit pas d’occuper l’espace médiatique. Dominant ses concurrents dans les sondages, brouillant le débat avec ses déclarations à l’emporte-pièce, il a imposé son rythme aux médias, qui gonflent le phénomène.
Alors qu'une procédure de destitution a été lancée contre la présidente brésilienne sur fond de corruption généralisée de la classe politique, la population affiche une désillusion croissante à l’égard de la démocratie rétablie en 1985.
Un début de panique bancaire sous le soleil de Madère. Un petit signe de plus que les "thérapies" appliquées à la crise financière mondiale ont échoué. Comme prévu. Analyse.