Entendu comme témoin, Bernard Bajolet, l’ancien directeur de la DGSE, n’a pas caché son « sentiment d’échec » de ne pas avoir su entraver les attentats du 13-Novembre. Il a aussi apporté à la connaissance de la cour d’assises de nombreuses informations inédites.
En publiant son dossier sur l’enseignement avec une couverture provocatrice, « Le Figaro magazine » a suscité l’indignation de nombre d’enseignants et parents d’élèves. Pour autant, il ne s’agit pas d’une simple lubie réactionnaire. Cette question constitue un axe de fusion des droites telle qu’en rêvent Éric Zemmour et ses affidés.
« Les Filles du Saint-Laurent », pièce de Rébecca Déraspe créée à Paris, au Théâtre de la Colline, avant Montréal, conjugue choralité, sororité, écologie politique et attention extrême aux gens de peu. Sur fond de noyades radicales.
Au procès des attentats du 13 -Novembre, l’audition de l’ancien président de la République n’a pas donné lieu à un échange polémique avec Salah Abdeslam mais avec l’avocate de celui-ci. L’occasion pour François Hollande de jouer une dernière fois le rôle de chef de l’État.
En tempêtant avec inconséquence « nous sommes en guerre », les plus hautes autorités de l’État ont permis à une extrême droite française, ivre de revanche, de s’engouffrer dans la brèche. La haine est là et le scrutin l’attend.
La pandémie a rendu visibles les discours complotistes, tout le monde s’accorde là-dessus. Si deux candidats à la présidentielle, Florian Philippot et François Asselineau, en ont fait leur fonds de commerce, la rhétorique conspirationniste contamine l’ensemble du champ politique.
Durant le procès, sept victimes des attentats écrivent et décrivent leurs sentiments. Christophe Naudin, rescapé du Bataclan, dresse un premier bilan des cinq semaines consacrées aux témoignages des victimes.
Au procès des attentats du 13-Novembre, le père d’une victime tuée au Bataclan qui clame sa haine depuis six ans l’a déversée à l’encontre des accusés, des gouvernants mais aussi d’autres victimes. À rebours de la tonalité des autres témoignages.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats décrivent leurs sentiments. Aujourd’hui, Georges Salines, père de Lola, une victime du Bataclan, livre son témoignage, d’une humanité rare, à la barre de la cour d’assises spéciale.