Il n'y a certainement pas de patron dans cette bande dessinée rageuse et authentique. Mais de la sororité, des actions émancipatrices... et la figure tutélaire d'Anne Sylvestre.
Pour clore cette quatrième saison, « Ouvrez les guillemets » revient sur la pandémie et ses évolutions successives. Comment le gouvernement s’est-il adapté ? Comment l’opinion publique s’est-elle habituée à être bousculée à chaque revirement ?
Légalisés en 2010, les paris sportifs en ligne sont en plein essor. Des publicités très inspirées des cultures urbaines, des influenceurs sympathiques : tout semble bon pour séduire une clientèle toujours plus jeune et plus nombreuse.
Dans « Le Sexe des Modernes », Éric Marty démêle les racines intellectuelles à l’origine de l’expansion du concept de « genre » dans l’univers culturel de la fin du XXe siècle. À cheval entre l’Europe et les États-Unis, cette enquête constitue la première cartographie des territoires théoriques sur lesquels a germé une pensée du sexe qui brouille l’ordre classique des représentations.
Création à Paris de Berlin mon garçon de Marie NDiaye, dans une mise en scène de Stanislas Nordey. À partir de la haine d’un enfant de Chinon radicalisé en Allemagne, la pièce sonde les failles familiales et le maelstrom du monde.
Les plateaux réactionnaires ont minimisé l’importance à accorder aux idées politiques du « gifleur » de Tain-l’Hermitage. Ce qui est plus étonnant, c’est que le « giflé » a opté pour la même stratégie, préférant évoquer la bêtise du jeune homme que ses accointances « patriotes ».
L’Opéra national de Bordeaux, fantomatique depuis six mois, a procédé dimanche 30 mai à son premier lever de rideau avec Carmen. Cet éloge de la rébellion était confronté à la rébellion d’intermittents du spectacle. Télescopage riche de sens.
Un climat pénible s’est installé autour des questions de sécurité, savamment entretenu par le ministre de l’intérieur. À l’opposé, face à la radicalité des demandes formulées par les policiers, une partie de la gauche a tenu à marquer ses distances avec cette corporation.
Plus les Français s’étonnent des orientations économiques de Joe Biden, plus Emmanuel Macron semble s’agacer. La gauche, en particulier, ne tarit pas d’éloges à l’égard du nouveau président des États-Unis, mais n’en fait-elle pas un peu trop ?
Emmanuel Macron voulait une commémoration mesurée, beaucoup ont trouvé son hommage à l’Empereur particulièrement appuyé. À l’heure où d’autres militaires s’emploient à peser sur la politique de ce pays, il serait temps de s’interroger sur le sens d’un tel éloge.