La défense des hommes accusés d’avoir voulu commettre un nouveau 13-Novembre tente de percer les zones d’ombre de la cyber-infiltration conduite par les agents de la DGSI qui, à l’audience, ont louvoyé avec la vérité. Récit d’un dialogue de sourds.
À Washington, le 6 janvier dernier, les partisans de Donald Trump ont mis en scène une véritable bataille des corps : masculin, blanc, souverain et sans masque. C’est une réponse directe à la révolution transféministe et antiraciste en cours, et le signe d’une réforme patriarcale et coloniale en construction.
Les décisions du gouvernement nous désorientent et nous empêchent de nous projeter, ne serait-ce qu’à une semaine. Ce n’est bon pour personne. L’isolement ronge tout le pays, qui sombre doucement dans un état de dépression avancé.
Dans Théologie du capital, essai percutant qui systématise les intuitions de Proudhon, Marx, ou encore Walter Benjamin, Édouard Jourdain démontre que l’économie, c’est la continuation de la doctrine de la foi par d’autres moyens.
Les potentiel·le·s candidat·e·s à 2022 rongent leur frein car le contexte de pandémie mondiale laisse peu d’espace à leurs manœuvres médiatiques. Pourtant, chacun·e s’affaire à donner à la presse des signes de sa « disponibilité ». Mais qu’est-ce qu’un bon présidentiable ?
L’investiture de Biden participe d’une restauration élitiste, après les révoltes anti-oligarchiques dans les démocraties occidentales. Mais un mouvement populaire puissant pourrait l’inciter à réformer.
Nos démocraties libérales semblent prises dans les tirs croisés entre, d’un côté, les nationalistes et les néonazis et, de l’autre, ceux qu’il est désormais convenu d’appeler les « racialistes », les « indigénistes » ou bien les « décoloniaux », qui demeurent finalement méconnus.
Qu’y a-t-il de commun entre la rhétorique du président américain et la vision du monde du Führer allemand ? Si l’un et l’autre ont pris et exercé le pouvoir, n’était-ce pas précisément parce que leurs voisins et adversaires n’avaient pas pris au sérieux ce que racontaient ces personnages grotesques ?
Nœuds de vie, recueil de fragments inédits de Julien Gracq, paraît aux éditions José Corti, treize ans après la mort d’un auteur incomparable qui assurait : « Ce qui n’a pas été dit ainsi n’a jamais été dit. » Retour sur un écrivain transcendant.
On assisterait à une véritable « droitisation » du champ politique et médiatique. Mais ce mouvement traduit-il les véritables aspirations du peuple de France ? Pour le savoir, il va falloir un peu plus que quelques sondages.