Les décisions du président ont de lourdes conséquences pour les malades, les soignants et les familles endeuillées, mais aussi sur l’état de notre démocratie. Les Français auront-ils la force de reconstruire une vie démocratique apaisée une fois la crise sanitaire passée ?
Depuis l’émergence du variant anglais, la situation sanitaire est telle que dans nombre d’établissements, le personnel n’en peut plus, quand il n’est pas lui-même infecté. Retour aujourd’hui sur un pari manifestement perdu : celui de maintenir les écoles ouvertes coûte que coûte.
L’historienne de la psychanalyse Élisabeth Roudinesco a déclaré qu’il existait « une épidémie de transgenres ». Cette formule revient à « sortir la machine à détecter les dégénérés », lui répond le philosophe Paul B. Preciado, pour qui il y a trop d’obsession pour le binarisme sexuel et le genre normatif, et trop de peur du changement.
Le cinéma, qui a vu naître #MeToo, fait désormais des documentaires traitant de violences sexuelles un genre à part entière. Allen v. Farrow, consacrée aux accusations d’agressions sexuelles à l’encontre de Woody Allen, rappelle que le réalisateur a lui-même contribué à réduire la distance entre l’œuvre et l’artiste.
Le journaliste de Franceinfo tente d’intéresser les jeunes à la politique en interviewant à sa façon le personnel politique sur la plateforme de streaming. Après François Hollande, c’est le premier ministre qui s’est prêté au jeu dimanche 14 mars.
Le journaliste Olivier Cyran publie une enquête fouillée sur le système de soins dentaires et les inégalités qu’il produit sur les plus modestes. Dans Sur les dents – Ce qu’elles disent de nous et de la guerre sociale, il étudie cet organe qui matérialise les rapports de force qui existent dans la société.
Ce mardi à 23 h 15, France 2 diffuse un documentaire captivant : L’Ordre à tout prix, qui démontre comment, affolé par le mouvement des gilets jaunes, le pouvoir a laissé libre carrière au pire de l’appareil policier. Et en choquant sa meilleure part.
Pour aborder la question de la détresse des étudiants, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a reçu cinq influenceurs. Mais les syndicats d’étudiants n’auraient-ils pas été mieux placés pour relayer leurs préoccupations ?
Célébrons la Journée des droits des femmes en brisant la logique binaire et hiérarchique qui fait des femmes des sujets politiques subalternes. Luttons pour la réversibilité des genres et pour l’abolition des inscriptions administratives de la différence sexuelle et de genre.
De plateaux en plateaux, sociologues et historiens sont sommés de se justifier : il semblerait que les facs hébergent en leur sein des complices des terroristes islamistes, qui y inculqueraient de dangereuses idées menaçant la République.